Présidentielle 2022 : trois séquences à retenir de l'interview de Xavier Bertrand sur France 2
Conditionnant sa participation au congrès de LR au "rassemblement" des autres candidats derrière lui, le candidat a dévoilé, jeudi, des mesures de son programme économique.
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Il entend aller jusqu'au bout. Xavier Bertrand, candidat de droite à la présidentielle, a assuré, jeudi 30 septembre, sur France 2, qu'il ne "renierait" pas son engagement de se présenter au scrutin du printemps prochain. Tout en appelant Valérie Pécresse, Michel Barnier ou encore Eric Ciotti à lui laisser le champ libre avant le congrès des Républicains, le président de la région Hauts-de-France a dévoilé "trois mesures" de son programme économique. Voici ce que l'on peut retenir de son interview au "20h22" du journal de 20 heures.
>> REPLAY. Regardez l'interview de Xavier Bertrand sur France 2
Congrès de LR : les autres candidats priés de se "rassembler" derrière lui
"Je n'ai pas peur de la compétition mais je veux la victoire." Convaincu qu'il est le mieux placé à droite pour atteindre le second tour de la présidentielle, Xavier Bertrand a lancé "un appel au rassemblement" derrière lui de "l'ensemble des candidats à la primaire" LR en vue du congrès des Républicains, début décembre. Il a ainsi laissé entendre son refus de participer à ce congrès si celui-ci était "source de divisions", comme l'a été, selon lui, la primaire de la droite en 2016, "qui ne nous a pas permis de l'emporter".
Bas salaires : une proposition de "prime au travail"
Estimant que la prime d'activité, actuellement versée à "un peu plus de quatre millions de foyers", ne "marche pas bien", Xavier Bertrand propose de remplacer ce dispositif par "une prime au travail". Versée par l'entreprise sur la fiche de paie et remboursée par l'Etat, cette prime individuelle viserait à "rapprocher" le salaire net du brut. Cette prime, non chiffrée, doit concerner "tous les salariés en-dessous de 2 000 euros, c'est-à-dire la moitié des salariés" et "tous les indépendants" gagnant moins de 2 000 euros. Une personne au smic toucherait "plus de deux mois de salaire en plus", a-t-il avancé, et "plus aucun salarié à temps complet ne touchera moins de 1 500 euros".
Pouvoir d'achat : une "prime Macron" à la sauce Bertrand
Xavier Bertrand a aussi prôné un "meilleur partage de la valeur dans notre société", avec, dans les entreprises de moins de dix salariés réalisant des bénéfices, la possibilité d'"une prime, sans impôt et sans charge, jusqu'à 2 000 euros par an".
Le candidat a enfin proposé de "libérer complètement le temps de travail", avec "une majoration dès la 35e heure" travaillée. "Pas d'impôt, pas de charge. Ca va permettre de travailler plus", a-t-il lancé.
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