Présidentielle : au Cannet, Valérie Pécresse "a essayé d'adopter un style plus conforme à sa personnalité", souligne Arnaud Benedetti
Libérée de la forme du grand meeting, Valérie Pécresse s'est montrée plus à l'aise, juge le rédacteur en chef de la "Revue politique et parlementaire". Sur le fond, "elle a quand même continué à tenir un discours d'une très grande fermeté", même si la candidate LR n'a pas évoqué le "grand remplacement".
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Lors de son meeting au Cannet (Alpes-Maritimes) vendredi 18 février, Valérie Pécresse "a essayé d'adopter un style qui est plus conforme à sa personnalité", a observé Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire et professeur associé à la Sorbonne, ce samedi sur franceinfo. Ce meeting était le premier de la candidate LR à la présidentielle depuis celui au Zénith de Paris, dimanche 13 février, qui lui a valu de nombreuses critiques, autant sur le fond que sur la forme.
Selon Arnaud Benedetti, Valérie Pécresse "ne s'est pas laissé embarquer dans une prestation de tribun à laquelle elle semble mal préparée". Cette fois-ci, "elle a parcouru la scène, micro à la main, sans prompteur, sans notes, sur le ton plutôt de la conversation et moins sur le ton de la déclamation". "De ce point de vue, sur la forme, elle était peut-être, d'une certaine manière, plus à l'aise que lors de la prestation du Zénith", a-t-il ajouté.
Un discours toujours très à droite
"Sur le fond, elle a quand même continué à tenir un discours d'une très grande fermeté, en tout cas pour son aile droite, parce qu'elle était d'abord sur une terre politique [les Alpes-Maritimes] où il y a une forte pression qui s'exerce sur son électorat, à la fois de la part du côté de l'offre politique de Marine Le Pen mais surtout de l'offre politique d'Éric Zemmour", a-t-il souligné. Pour lui, Valérie Pécresse "considère que la différence se fera avec ces deux candidats, si elle parvient finalement à être crédible sur les questions régaliennes qui sont considérées comme centrales pour une partie de cet électorat".
Contrairement à son meeting parisien du 13 février, Valérie Pécresse n'a pas évoqué le "grand remplacement", qui avait créé une polémique, ni l'expression "Français de papiers" qui elle aussi avait suscité la controverse.
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