Cet article date de plus de trois ans.

Présidentielle 2022 : les parrainages s'arrachent à la droite de la droite

Publié le 13/11/2021 22:31 Mis à jour le 13/11/2021 22:32

Temps de lecture : 1min

France 3 - C.Motte, D.Karcher-Mourgues, J-J.Buty, V.Bouffartigue, J-M.Mier, M.Cayot, C.Brunet, S.Lacombe, J.Jonas

France Télévisions

Mi-novembre, à cinq mois de la présidentielle, la course aux parrainages s'accélère et prend des allures de guerre à la droite de la droite. Chaque candidat doit obtenir 500 signatures d'élus, indispensables pour se présenter à l'élection.

C'est une bataille discrète qui se joue en coulisses pour obtenir les 500 parrainages. Les prétendants à la droite de la droite se basculent sur la ligne de départ : Nicolas Dupont-Aignan, Éric Zemmour, Florian Philippot, François Asselineau et Marine Le Pen. En Lorraine, Dominique Bilde, députée européenne Rassemblement national, sillonne le territoire depuis plusieurs semaines à la recherche de signatures. De moins en moins de maires acceptent de donner leur parrainage.

Zemmour et Philippot, deux tactiques différentes

En région parisienne, les équipes d'Éric Zemmour, toujours pas candidat, contactent les élus par téléphone. Florian Philippot, lui, cible un maximum d'élus en envoyant par voie postale une demande de parrainage à toutes les communes de moins de 10 000 habitants. Michel Lepoivre, maire RN d'un village de l'Orne, est très courtisé. Il attend fin décembre pour se décider. L'élu soutiendra celui ou celle qui fera des petites communes sa priorité. Les candidats ont jusqu'au 4 mars pour rassembler les 500 signatures.