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Présidentielle 2022 : François Bayrou va donner son parrainage à Marine Le Pen

A quelques jours de la date butoir fixée au 4 mars, Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Nicolas Dupont-Aignan n’ont pas encore atteint le cap des 500 signatures.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 27/02/2022 15:15 Mis à jour le 27/02/2022 15:21

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François Bayrou, le président du Mouvement Démocrate (MoDem), lors d'une conférence de presse à Paris, le 22 février 2022. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

C'est un geste qui lui cause "un pincement au cœur" mais il le fait "pour sauver la démocratie". Invité du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", dimanche 27 février, François Bayrou a annoncé qu'il allait accorder son parrainage à Marine Le Pen. "Je ne peux pas défendre devant mes concitoyens de toutes opinions l'idée que le président de la République française serait élu dans une élection de laquelle les principaux candidats seraient exclus", a expliqué le président du MoDem. Le maire de Pau précise que son initiative "ne vaut pas soutien" aux idées prônées par la candidate du Rassemblement national à la présidentielle, que "ça ne correspond pas véritablement aux rêves que j'ai des engagements politiques".

#Bayrou donne son parrainage à M.Le Pen

️ @bayrou
"J’ai décidé de prendre ma part de cette charge. Je donne ma signature à Marine Le Pen (@MLP_officiel). Parce que c’est à elle qu’il manque un parrainage. Non sans un petit pincement au cœur."

#LeGrandJury sur #LCI pic.twitter.com/Xsn8HtjmSb
— LCI (@LCI) February 27, 2022

Les candidats à l'élection présidentielle ont jusqu'au 4 mars pour justifier de 500 parrainages. Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel publié jeudi, il en manque au moins entre 80 et 90 à Marine Le Pen et Eric Zemmour, alors que Jean-Luc Mélenchon, un temps à la peine, a finalement recueilli le nombre de signatures nécessaires.

François Bayrou est à l'origine d'une initiative de "banque des parrainages" regroupant selon lui près de 400 élus. Initialement prévu pour "sauver" les candidats considérés comme légitimes, c'est-à-dire crédités d'au moins 10% dans les intentions de vote, le mécanisme pourra bénéficier à d'autres candidats (Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Philippe Poutou ou Christiane Taubira sont notamment en difficulté), à la discrétion des signataires, eu égard à leur grand nombre.