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Législatives 2024 : "On ne représente aucun danger, si ce n'est de faire perdre le pouvoir à Emmanuel Macron", assure Marine Le Pen

Dans une interview à CNN, la députée (RN) Marine Le Pen estime que "le danger dont parle" Emmanuel Macron "est le danger pour son propre pouvoir".

franceinfo

Radio France

Publié le 05/07/2024 07:16

Temps de lecture : 1min

Marine Le Pen, députée RN du Pas-de-Calais, le 27 mai 2024 à l'Assemblée nationale. (CHRISTOPHE PETIT TESSON / EPA)

"On ne représente aucun danger, si ce n'est de faire perdre le pouvoir" à Emmanuel Macron, assure vendredi 5 juillet sur CNN International Marine Le Pen à deux jours du second tour des élections législatives anticipées. L'ancienne candidate RN à l'élection présidentielle et députée du Pas-de-Calais donne une interview vendredi soir à CNN International, dont un extrait a d'ores et déjà été diffusé sur les réseaux sociaux.

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La figure du parti d'extrême droite dénonce les nombreux désistements républicains survenus après le premier tour dans le camp présidentiel ainsi qu'au sein du Nouveau Front populaire. Marine Le Pen critique "toute l'énergie que [le chef de l'État] met à lutter contre" le Rassemblement national. Elle estime que si le gouvernement français agit ainsi, "c'est parce qu'il sait" que le parti de Jordan Bardella est "le mouvement d'alternance" et peut "obtenir une majorité absolue", alors que "l'extrême gauche n'a pas la capacité d'obtenir une majorité absolue" à l'issue du scrutin de dimanche.

"On ne représente aucun danger, si ce n'est celui de faire perdre le pouvoir à Emmanuel Macron."

A quelques jours du second tour des #legislatives2024, @amanpour s'est entretenue avec la députée du RN Marine Le Pen.

Interview à retrouver ce vendredi à 19h sur @cnni. pic.twitter.com/LHQU4y7qWJ
— CNN France PR (@CNNFrancePR) July 4, 2024

Pour Marine Le Pen, "le danger dont parle" Emmanuel Macron "est le danger pour son propre pouvoir". Elle juge également "paradoxal" que le président de la République ait "procédé à la dissolution en indiquant qu'il faut à nouveau donner la parole au peuple" mais désormais "retire ses candidats pour faire voter pour l'extrême gauche". "Il refuse que le peuple français puisse librement s'exprimer", dénonce-t-elle.