La CGT Cheminots appelle à la mobilisation le 18 juillet pour un Premier ministre du Nouveau Front populaire, les autres syndicats s'abstiennent
Le syndicat appelle, seul, à la mobilisation le 18 juillet, dans les préfectures et à proximité de l'Assemblée nationale pour réclamer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. D'autres syndicats, comme l'UNSA ou la CFDT, n'appellent pas à la mobilisation.
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Une lettre aux Français qui ne passe pas. La CGT Cheminots appelle, seule, à la mobilisation le 18 juillet prochain, jour de la première séance à l’Assemblée nationale des députés fraîchement élus lors des législatives. Le syndicat souhaite que les Français se réunissent dans les préfectures en France et à proximité de l’Assemblée nationale à Paris pour "demander un gouvernement issu du Nouveau Front populaire". Une réunion avec les autres syndicats a eu lieu jeudi 11 juillet à Paris pour essayer de les convaincre, mais sans succès. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a par ailleurs appelé jeudi sur LCI à "rejoindre ces rassemblements pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance".
La demande auprès de la préfecture de Paris pour le rassemblement sur la petite place à côté de l’Assemblée nationale a déjà été déposée. La CGT Cheminots est à l’offensive, mais souhaite que la mobilisation soit "pacifique", indique Thierry Nier, secrétaire générale de la branche cheminots. "Sans outrance, ni violence. Ça veut dire, massivement, réexprimer la nécessité de voir aboutir le choix des urnes, avec un gouvernement notamment issu du Nouveau Front populaire", poursuit le secrétaire général.
Une initiative qui ne fait pas l'unanimité
Ce mode d'action n’est pas apprécié par tous les syndicats, mais Thierry Nier persiste : c'est "adapté" à la situation. "Les préfectures, c'est la représentation de l'Etat dans les territoires : on n'allait pas aller devant un supermarché ! Donc, on interpelle là où est la représentation de l'Etat. À l'Assemblée nationale, le jour de la mise en place, on interpellera pour que ça accélère."
"On n'a pas pour principe de faire pression sur des partis pour trouver un terrain d'entente : chacun son job."
Fabrice Charrière, secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaireà franceinfo
Ces rassemblements ne conviennent pas à l’Unsa-Ferroviaire. "Il nous semble pour que le moment que des discussions sont en cours, souligne Fabrice Charrière, secrétaire général du syndicat. Il faut en attendre l'issue pour voir ce qui va en sortir." Les autres organisations, comme Sud Rail et la CFDT, premier syndicat de France, ont fait savoir après leur réunion interfédérale qu’ils n’appelaient pas non plus à ces rassemblements.
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