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Elections législatives : "C'est moi qui mènerai cette campagne" pour la majorité, déclare Gabriel Attal

Pour le Premier ministre, "les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie" sont des "priorités" de la campagne pour les élections législatives.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/06/2024 21:22

Temps de lecture : 2min

Le Premier ministre, Gabriel Attal, invité du journal de 20 heures de TF1, le 11 juin 2024. (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

"C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité. Invité, mardi 11 juin, du journal de 20 heures sur TF1, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé qu'il conduirait la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre". Faisant la promotion d'une méthode visant à "toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend [et] essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes", il a listé des "priorités" pour cette campagne qui s'ouvre : "les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie".

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Le chef du gouvernement, silencieux dans les médias depuis l'annonce dimanche soir de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République, Emmanuel Macron, a justifié cette décision, qu'il a qualifiée de "lourde", par un "risque d'asphyxie, d'impuissance publique qui existait entre le chaos et le désordre de la Nupes menée par La France insoumise, et le chaos et le désordre de l'extrême droite et leur incompétence". "Si on veut pouvoir trouver des solutions efficaces pour les Français, il faut pouvoir agir et éviter ce risque de blocage", a-t-il fait valoir.

Il a aussi expliqué la dissolution par "la défaite" de son camp aux élections européennes, mais s'est refusé à commenter les divisions de la droite après l'appel du président des Républicains, Eric Ciotti, à s'allier avec le Rassemblement national pour les législatives. "C'est l'affaire des partis de la majorité qui se réunissent ce soir" de dire s'ils appellent les députés de droite opposés à Eric Ciotti à rejoindre le camp présidentiel, a-t-il complété.