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Candidature de François Hollande pour les législatives 2024 : "Devant l'urgence de la situation, l'union, l'unité c'est impératif", déclare un porte-parole de LFI en Corrèze

L'ancien président est candidat aux législatives sous l'étiquette du Nouveau Front populaire dans la 1ère circonscription de la Corrèze.

franceinfo

Radio France

Publié le 26/06/2024 10:20

Temps de lecture : 3min

Un homme tient un tract de campagne pour François Hollande, candidat de la coalition de gauche Nouveau Front populaire pour les législatives, à Tulle (Corrèze) le 22 juin 2024. (PASCAL LACHENAUD / AFP)

"Devant l'urgence de la situation, l'union, l'unité c'est impératif", déclare Ali Can, porte-parole de La France insoumise en Corrèze, à propos de la candidature de François Hollande aux législatives, mercredi 26 juin sur France Bleu Limousin. Il n'oublie cependant pas "la loi travail, la déchéance de nationalité [qui] restent encore vives dans les souvenirs".

La France insoumise de Corrèze a publié mardi un communiqué de presse pour exprimer à la fois son soutien à François Hollande, candidat aux législatives, et aussi rappeler son bilan en tant que président. "Ceux qui nous connaissent savent à quel point il nous en coûte, écrit LFI dans son communiqué. Nous n'oublions rien de son mandat, de sa politique aveuglément soumise au néolibéralisme et gardons encore en mémoire sa campagne corrézienne du PS".

"L'heure n'est pas à un bilan"

Pour Ali Can, ce communiqué "c'est factuel et c'est vrai que je fais partie de ceux qui ont voté François Hollande en 2012. Je fais partie de ceux qui gardent un mauvais souvenir de ce quinquennat et je peux vous dire que je ne suis pas le seul". Il estime que "ce que nous exprimons n'est pas seulement notre ressenti à nous, mais celui de nombreux électeurs et de nombreuses électrices auxquels nous parlons et qui ont voté comme moi François Hollande en 2012 et ont vu le résultat. La loi travail, la déchéance de nationalité restent encore vives dans les souvenirs".

Ali Can ajoute néanmoins ne pas avoir voulu faire "une énumération à la Prévert" sur le bilan de François Hollande : "Si on avait voulu le faire, on l'aurait fait. Si on ne l’a pas fait c’est parce qu'on a conscience justement que l'heure n'est pas à un bilan que tout le monde connaît par ailleurs. Mais ça nous semblait important par souci de clarté et par souci aussi de mobiliser les gens, pour dire qu'aujourd'hui, François Hollande, c'est le candidat du Nouveau Front populaire dans la première circonscription de Corrèze".

LFI veut ainsi "dire à tous ceux et toutes celles qui peuvent être sceptiques ou dérangés par cette investiture : il mène la bataille avec nous. Et devant l'urgence de la situation, l'union, l'unité c'est impératif". La priorité pour le porte-parole de LFI "c'est de contrer le projet de l'extrême droite, un projet de malheur. Il ne faut pas oublier que ce projet qui est nourri par le néolibéralisme d'Emmanuel Macron revendique son racisme. C'est un racisme qui se décomplexe déjà. On le constate déjà sur le terrain", conclut Ali Can.

François Hollande est candidat dans la première circonscription de la Corrèze. Voici les autres candidats :

Marie-Thérèse Coinaud (Extrême gauche)
Francis Dubois (Les Républicains)
Gilles Oguinena (Reconquête !)
Maïtey Pouget (Rassemblement national)