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Législatives 2024 : "Nous prévoyons que tous ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois payent moins d'impôts", promet Manon Aubry

Le Nouveau Front populaire prône "un choc de redistribution des richesses" en France dont l'eurodéputée LFI détaille le plan sur France Inter.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/06/2024 08:51

Temps de lecture : 1min

L'eurodéputée insoumise Manon Aubry, le 18 juin 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"On veut rendre l'impôt sur le revenu davantage progressif". Invitée de France Inter mardi 18 juin, la députée européenne La France insoumise (LFI) Manon Aubry détaille une des propositions phares du programme du Nouveau Front populaire pour les législatives anticipées.

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"Nous prévoyons que tous ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois, c'est-à-dire 92 % des Français, payent moins d'impôts", explique-t-elle. Les impôts augmenteront "légèrement" pour ceux qui gagnent plus, voire "beaucoup plus, si vous êtes Bernard Arnault", le PDG de LVMH.

Le Nouveau Front populaire prône "un choc de redistribution des richesses" en France. "On a les 500 plus grandes familles qui possèdent 45% des richesses et on a de l'autre côté 10 millions de pauvres", s'indigne l'ex-tête de liste LFI aux Européennes.

.@ManonAubryFr sur le financement du programme du Nouveau Front populaire : "Nous avons largement de quoi le financer (...). C'est une question de cap. À partir de 4000€ par mois, vous paierez légèrement plus d'impôts, et beaucoup plus si vous êtes Bernard Arnault." #le69inter pic.twitter.com/QGDVRcALVw
— France Inter (@franceinter) June 18, 2024

Entre la révision du barème de l'impôt sur le revenu, le rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF) et l'instauration d'un héritage maximum, le programme du Nouveau Front populaire ne va-t-il pas faire fuir les plus riches ? "Quand il y avait un ISF, 0,2% des contributeurs le fuyaient, c'est peanuts", évacue-t-elle. Au cas où, "nous prendrons des mesures de lutte contre l'évasion fiscale", par exemple "en considérant le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Irlande comme des paradis fiscaux", assure l'ancienne porte-parole de l'ONG Oxfam France.