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Législatives 2024 : "La grande thématique de dimanche soir, c’est le contentement de tout le monde", prédit le politologue Jean-Christophe Gallien

Publié le 05/07/2024 19:37

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franceinfo

France Télévisions

Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique à 20 Minutes, Jean-Christophe Gallien, politologue et Eddy Vautrin-Dumaine, directeur d’études à Verian, sont les invités du 19/20 info, vendredi 5 juillet.

Un sondage réalisé par Ipsos-Talan pour Radio France et France Télévisions auprès de 10 101 personnes, invalide la majorité absolue du Rassemblement national (RN), qui ne se verrait attribuer qu’entre 175 et 205 sièges à l’Assemblée nationale après le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique à 20 minutes, souligne par ailleurs "qu’il n’y a pas du tout de majorité" avec "aucun bloc au-dessus de 200 sièges", et "presque (…) trois blocs d’une importance presque égale". Selon cette projection, le groupe Ensemble ! obtiendrait au moins 120 sièges, alors que la gauche pourrait progresser grâce "à de bons reports de l’électorat macroniste".

Ensemble tire profit des campagnes de ses adversaires

La gauche, qui pourrait obtenir entre 145 et 175 sièges, talonnerait le Rassemblement national. De quoi contenter "tout le monde" dimanche soir, résume Jean-Christophe Gallien, politologue et communicant politique. Le RN devrait faire "une énorme progression", tandis qu’Ensemble ! tire profit des campagnes de ses deux adversaires, même si le politicologue souhaite "rester prudent sur l’évaluation" "Puis on a le Nouveau front populaire, qui dans sa diversité progresse, et s’installe comme le deuxième bloc", analyse Jean-Christophe Gallien. "La grande thématique de dimanche soir, c’est le contentement de tout le monde", conclut-il.

Eddy Vautrin-Dumaine, directeur d’études à Verian, anticipe de son côté "un discours un peu différent, sans doute, de celui, très victorieux, qu’on a pu entendre" de la part du RN à l'issue du premier tour. Le parti pourrait fustiger "un déni démocratique" et la "volonté de ne pas écouter les Français qui se sont exprimés au premier tour".