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Législatives 2024 : en Nouvelle-Calédonie, les rassemblements interdits ce week-end et le couvre-feu prolongé jusqu'au 15 juillet

Le Haut-Commissariat de la République annonce le déploiement de 3 500 policiers et gendarmes pour le second tour des législatives.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/07/2024 11:11 Mis à jour le 05/07/2024 11:39

Temps de lecture : 1min

Des gendarmes à proximité d'un bureau de vote dans le district de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 30 juin 2024. (DELPHINE MAYEUR / AFP)

"Un dispositif de sécurité adapté, avec la mobilisation de 3 500 policiers et gendarmes, sera mis en place le dimanche 7 juillet afin de garantir le bon déroulement des opérations de vote" du second tour des élections législatives, a annoncé le Haut-Commissariat de la République dans un communiqué, vendredi 5 juillet.

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Les rassemblements seront également interdits en Nouvelle-Calédonie de samedi matin à dimanche soir. En vigueur depuis le début des violences dans l'archipel, le couvre-feu est prolongé jusqu'au 15 juillet.

#nouvellecaledonie | Ces mesures s’appliquent jusqu’au lundi 15 juillet prochain. pic.twitter.com/pqEfI8mwPF
— Haut-commissariat en Nouvelle-Calédonie 🇫🇷 (@HC98800) July 5, 2024

D'autres annonces viennent compléter ce dispositif. "Les mesures d'interdiction de vente et de transport d'armes et de vente d'alcool ainsi que le couvre-feu de 20 heures à 6 heures sont prolongées sur l'ensemble du territoire jusqu'au lundi 15 juillet", ont détaillé les services du représentant de l'Etat. "Au cours de ces derniers jours, la situation de l'ordre public s'est améliorée grâce notamment à l'efficacité des dispositifs de sécurité renforcés mis en œuvre", salue le Haut-Commissariat.

Depuis le début des troubles mi-mai, sept établissements scolaires ont été totalement détruits et 19 partiellement. Les émeutes causées par le vote d'un projet de loi constitutionnelle réformant le corps électoral de l'archipel, les plus graves depuis quarante ans, ont causé neuf morts et d'énormes dégâts matériels, selon le dernier bilan officiel. Au total, "1 703 individus ont été interpellés" depuis le début des troubles mi-mai, rappelle le Haut-Commissariat.