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Elections européennes 2024 : le conseil national du Parti socialiste approuve Raphaël Glucksmann comme tête de liste

Les militants socialistes se prononceront le 8 février sur la composition de cette liste et sur la personne qui la conduira. Leur vote sera ensuite entériné le 10 février.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 02/02/2024 08:40 Mis à jour le 02/02/2024 08:53

Temps de lecture : 2min

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann prend la parole lors d'un meeting à Bordeaux (Gironde), le 20 janvier 2024. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Un pas supplémentaire pour Raphaël Glucksmann. Le conseil national du Parti socialiste a validé, dans la nuit du mercredi 1er février, sa liste aux élections européennes, actant le fait qu'elle sera conduite par le leader du mouvement Place publique . L'instance interne, qui rassemble près de 300 cadres, a adopté la liste par 176 voix pour, 108 voix contre et 10 abstentions.

Les militants socialistes se prononceront le 8 février sur cette liste et sur la personne qui la conduira. Leur vote sera ensuite entériné le 10 février lors d'une convention. Ce sera uniquement à ce moment-là que l'eurodéputé Raphaël Glucksmann sera officiellement investi par le PS. Le PS est crédité actuellement dans les sondages de 8 à 10% des intentions de vote, soit environ 10 candidats en position éligible.

Des critiques en interne sur le manque de diversité

En interne, la composition de la liste votée par le conseil national du parti suscite des critiques : dans une lettre ouverte adressée à Olivier Faure, Carole Delga a regretté "le manque d'ouverture territoriale" de la liste, dénonçant "le jeu des arrangements internes". Les membres du courant minoritaire du PS, Refondations, proches de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de la région Occitanie Carole Delga, ont eux aussi voté contre, insatisfaits de la position de leurs candidats.

Le député Philippe Brun, qui était chargé d'une mission "pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et des classes moyennes", a décidé de démissionner de ses fonctions, déplorant que "le premier ouvrier" sur la liste soit "en 41e position, bien loin de la zone éligible". "J'ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces" pour que des candidates et candidats issus des classes populaires "puissent figurer sur notre liste européenne", mais "je constate ne pas avoir été entendu", a-t-il ajouté.