Elections européennes 2024 : François Hollande fustige l'installation du Rassemblement national "comme seule alternative"
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L'ancien président de la République a répondu jeudi soir aux questions de Caroline Roux, sur France 2.
Une critique à peine voilée comme il en a le secret. Invité de l'émission "L'Evénement" sur France 2, jeudi 30 mai, pour évoquer notamment la guerre à Gaza et la guerre en Ukraine, François Hollande a été interrogé sur les élections européennes du 9 juin. A une dizaine du jours du scrutin, le camp présidentiel fait face à des sondages en berne avec une tête de liste, Valérie Hayer, qui plafonne autour de 15%, tandis que la liste Rassemblement national menée par Jordan Bardella dépasse les 30%.
Emmanuel Macron pourra-t-il enjamber le résultat alors qu'il lui reste trois années au pouvoir ? "Il y a une stabilité dans nos institutions, assure François Hollande. Moi-même j'ai connu des élections qui n'étaient pas fameuses et j'ai tenu bon jusqu'à la fin de mon mandat, en prenant des décisions particulièrement lourdes sur le plan intérieur et international". Le PS avait, lors des élections européennes de 2014 sous le mandat de François Hollande, réalisé un score catastrophique de 13,98%, derrière le FN et l'UMP.
"Ce sont les institutions qui protègent. Néanmoins, il faut toujours entendre ce qu'il se passe", a poursuivi l'ex-locataire de l'Elysée. Avant d'attaquer plus directement Emmanuel Macron et ses soutiens sur la stratégie du duel avec l'extrême droite : "Quand on a installé comme seule alternative le Rassemblement national, il ne faut pas s'étonner que pour sanctionner le gouvernement et le président de la République, ce soit le Rassemblement national qui soit utilisé. Il vaudrait mieux qu'il y ait d'autres alternatives à droite, à gauche, j'espère plutôt à gauche, pour fournir cette alternative, et pas le Rassemblement national." Interrogé sur son soutien au candidat socialiste Raphaël Glucksmann, François Hollande n'a pas souhaité s'étendre, de peur que son temps de parole soit décompté sur celui de la tête de liste PS-Place publique.
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