Désintox. Raphaël Glucksmann a bien rejoint le parti « Alternative Libérale » en 2007
On connaît depuis quelques jours la tête de liste que soutiendra le parti socialiste aux élections européennes : Raphaël Glucksmann. Un choix qui fait grincer des dents à gauche, où on lui reproche, entre autres, son passé libéral.
Selon la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, Raphaël Glucksmann aurait rejoint, en 2007, le petit parti Alternative Libérale, dont le fondateur, fan de Margaret Thatcher, proposait que chacun puisse cesser de cotiser pour la Sécurité Sociale et se tourner vers des assurances privées. Pire : Raphaël Glucksmann est même soupçonné d’avoir envisagé de représenter ce parti aux législatives de 2007.
Lors d’une récente conférence de presse, l'intéressé a vivement récusé : « Je n’ai jamais eu ma carte, ni été candidat, ni rien. » Joint par Désintox, il enfonce le clou : « En 2007, je n’ai jamais voulu ou même envisagé d’être député, ni national ni européen d’ailleurs. » Pourtant, le fondateur d’Alternative Libérale, Edouard Filias, nous raconte l’inverse : « Raphaël [Glucksmann] était bien candidat, mais s’est retiré peu de temps avant le dépôt des candidatures. »
Pour les départager, Désintox a remis la main sur une vidéo de septembre 2006 d’une conférence d’Alternative Libérale, à laquelle Raphaël Glucksmann assure s'être rendu, par erreur… Le contenu lui donne tort. Edouard Filias y annonce sa candidature à la présidentielle, et passe la parole à « Raphaël Glucksmann qui sera candidat pour Alternative libérale ». Ce dernier enchaîne : « Je vais vous expliquer brièvement pourquoi j’étais intéressé par ce mouvement et par cette candidature. »
Les archives du petit parti indiquent que jusqu'à mars 2007, donc pendant plus de deux mois, Raphaël Glucksmann a été présenté comme candidat dans une circonscription parisienne. Mais il a effectivement quitté Alternative Libérale avant le dépôt des candidatures. Les deux hommes évoquent des divergences, notamment sur le plan social.
Quoiqu’il en soit, maintenant, c’est sur la place publique.
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