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Un groupe chinois rachète l’hôtel Marriott des Champs-Elysées

Le fonds d’investissements de Hong Kong, Kai Yuan Holdings, a annoncé ce mardi qu’il rachète l’hôtel de luxe Marriott sur les Champs-Elysées pour 344,5 millions d’euros. Il veut en faire une référence haut de gamme pour les touristes chinois.

Elise Delève

Radio France

Publié le 17/06/2014 08:31 Mis à jour le 17/06/2014 10:28

Temps de lecture : 2min

(L'hôtel Marriott est situé 70 rue des Champs-Elysées © Maxppp)

Le Marriott des Champs Elysées va passer sous contrôle chinois. Un fonds d'investissement de Hong Kong a annoncé ce mardi qu’il va débourser 344,5 millions d'euros pour racheter cet établissement cinq étoiles situé sur les Champs Elysée à Paris.

Kai Yuan Holding était jusqu’à présent connu pour ses acquisitions dans le domaine de l’énergie et de l’acier en Chine (son chiffre d’affaires en 2013 était de 720 millions d’euros). Son plus gros investissement concerne le système de chauffage central d’une ville proche de Pékin en 2008.

Une référence pour les touristes chinois fortunés

Pour financer le rachat de l’hôtel, le groupe va faire un emprunt. Un actionnaire devrait lui accorder un prêt de 206 millions d’euros. L’acquisition comprend les murs et l’exploitation et devrait être finalisée début septembre.

Le Marriot est un bâtiment de 1914 qui comporte sept étages, 18.000 mètres carrés habitables découpés pour l’instant ainsi : 167 chambres, 25 suites et près de 600 mètres carrés d'espace de réunion. Il se situe tout près de l’Arc de Triomphe. Kai Yuan Holding espère qu’il deviendra une référence pour les touristes chinois fortunés. "Le groupe considère que davantage d'effort doit être porté sur le marché chinois " pour améliorer le taux d’occupation qui est de 88% depuis trois ans.

Actuellement en France, il y a près de 300 hôtels cinq étoiles et beaucoup sont sous pavillon étranger. Difficile de savoir combien mais c'est plus la moitié de la moitié. Idem pour les palaces, encore plus luxueux. Sur les 14 palaces, à peine six sont Français.

Seulement deux des 12 palaces parisiens sont détenus par des groupes français, explique Bertrand Jaquillat, membre du cercle des économistes