Cet article date de plus de douze ans.

Un enfant hospitalisé après avoir avalé un morceau de métal contenu dans un nem

Un quotidien local révèle ce mercredi qu'un enfant de 12 ans a été hospitalisé à Tours, début avril, après avoir ingéré un bout de métal, contenu dans un nem. L'aliment avait été acheté par sa mère dans un hypermarché, en Indre-et-Loire. La mère de famille a porté plainte contre le fournisseur. La direction du distributeur entend, de son côté, prendre ses responsabilités.

franceinfo

Radio France

Publié le 08/05/2013 20:26 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Les faits remontent au
début du mois, mais n'ont été révélés que ce mercredi par le journal La
Nouvelle République . Un garçon de 12 ans a été hospitalisé à Tours, après avoir
avalé un morceau de métal d'une taille de deux centimètres. Celui-ci se trouvait
dans un nem, que sa mère avait acheté dans un hypermarché Leclerc de La-Ville-aux-Dames,
en Indre-et-Loire. "D'après la radiographie, il ne fait aucun doute que
cet objet est arrivé dans l'œsophage de mon fils après ingestion des nems ",
a déclaré, Magali Delile, la mère de famille.

Magali Delile a porté
plainte dès le lendemain de l'hospitalisation de son fils. "Je
n'incrimine pas le distributeur qui n'est en rien responsable, mais le
fournisseur. Je ne sais pas dans quelles conditions ces plats ont été emballés
ni préparés. J'espère juste qu'on découvrira comment on peut retrouver un tel
objet dans un plat préparé, c'est tout ! ", précise-t-elle. Elle a
également informé la Direction départementale de la protection de la
population.

Le fournisseur avait un
détecteur de métaux

Le groupe Leclerc, de son
côté, entend assumer ses responsabilités et travailler de concert avec la
Direction départementale de la protection de la population, mais assure que
"c'est le premier incident de ce type porté à notre connaissance ".
Il affirme que le fournisseur est pourtant équipé d'un "détecteur de
métaux qui était en parfait état" au moment où les nems ont été
fabriqués.

L'affaire n'a été révélée
que ce mercredi après que la mère de famille s'est décidée à alerter la presse.
Elle avait lu, quelques jours plus tôt, un article sur la découverte d'une
couleuvre, inoffensive, dans les rayonnages de poisson de ce même hypermarché.