Trois syndicats de General Motors à Strasbourg et la direction ont signé vendredi un accord refusé par la CGT
Le texte signé par la CFDT, FO et la CFTC prévoit un rachat par General Motors Company du site strasbourgeois et la préservation de l'emploi pendant 3 ans en contrepartie d'une diminution des coûts salariaux.Huit délégués CGT ont été bloqués plusieurs heures sur le site par quelque 50 salariés mécontents que ce syndicat refuse de signer le texte.
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Le texte signé par la CFDT, FO et la CFTC prévoit un rachat par General Motors Company du site strasbourgeois et la préservation de l'emploi pendant 3 ans en contrepartie d'une diminution des coûts salariaux.
Huit délégués CGT ont été bloqués plusieurs heures sur le site par quelque 50 salariés mécontents que ce syndicat refuse de signer le texte.
Les délégués ont finalement pu sortir vers 18h.
Le refus de la CGT pourrait handicaper le projet. La décision repose entre les mains de GM. Les délégués de la CGT, deuxième syndicat sur le site après la CFDT, ont boudé la cérémonie de signature, ne voulant pas se rendre complices d'un "recul social" en approuvant un document qui demande des sacrifices importants aux salariés.
Le texte de l'accord présenté jeudi 22 juillet au comité d'entreprise est conforme au projet approuvé à plus de 70% par les 1.150 salariés consultés par référendum lundi 19 juillet, à l'initiative des syndicats, selon Jean-Marc Ruhland, secrétaire du comité d'entreprise et de la CFDT.
General Motors Company, détenue à 60% par l'Etat fédéral américain, prévoit de racheter son ancienne usine strasbourgeoise de boîtes de vitesses automatiques pour un euro symbolique. Vendu en 2008 par GM, le site appartient à Motors Liquidation Company, la société qui gère les actifs en déshérence du groupe.
En contrepartie du maintien des emplois, l'accord prévoit un gel des salaires pendant deux ans, un renoncement à l'intéressement durant trois années et la suppression de six des 16 jours de RTT contre la promesse de poursuivre la fabrication de boîtes de vitesses automatiques sur le site jusqu'en 2020.
Les syndicats ont fait préciser dans le texte que l'accord ne concernait pas l'annualisation du temps de travail, que la direction avait tenté d'imposer après le vote des salariés.
Le plan prévoit aussi la suppression des cotisations patronales à la mutuelle de santé et celle des subventions au restaurant d'entreprise.
La décision entre les mains de GM
La direction française a rappelé dans un communiqué que le groupe de Détroit souhaitait la signature de tous les quatre syndicats, pour avoir la garantie que l'accord ne serait pas dénoncé en cas de renversement de majorité au comité d'entreprise. "Cette condition n'est donc pas remplie et ce sera à General Motors Company de se prononcer sur le maintien de son offre", a donc écrit la direction.
Les salariés approuvent le projet
Les salariés ont approuvé lundi 19 juillet, par référendum, le projet de GMC. Lors de ce vote, sur 929 votants (sur 957 salariés présents sur le site, taux de participation 97 %), 645 ont accepté le plan (70,65 %), 268 ont voté contre (29,35 %), a indiqué, le 20 juillet, la CFDT (majoritaire), syndicat co-organisateur du vote (avec FO et la CFTC). Hostile au plan de reprise, la CGT avait appelé à voter "non".
La direction de GM Strasbourg s'est félicitée de cette "forte approbation", estimant que "ce résultat montre que les salariés ont bien compris que l'avenir du site et de ses 1.150 emplois est la priorité".
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