Transports : une plateforme pour revendre vos billets chez Transavia

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Article rédigé par France 2 - C. Rigeade, A. Petrinko, D. Boeri, A. Delcourt, A. Brodin - Édité par l’agence 6Médias
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Pour ceux qui ont choisi l'avion pour partir en vacances, il y a une grande première dans l'univers aérien du low cost. La compagnie Transavia lance une plateforme de revente de billets entre particuliers.

Ce texte correspond à la retranscription d'une partie du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour regarder l'entretien en intégralité.

Revendre son billet d'avion via la plateforme de la compagnie au dernier moment, c'est le service proposé désormais par Transavia. De quoi séduire des amis qui partent aux Baléares. "On ne prend pas forcément les assurances à l'annulation, en pensant être sûrs de partir, mais du coup, s'il se trouve qu'on est dans l'impossibilité de partir, ce serait appréciable de pouvoir avoir un recours et de se faire rembourser", a expliqué une cliente.

En cas d'imprévu, la compagnie à bas coût facture jusqu'à 55 euros les frais de modifications par vol et par siège. Une architecte préférerait revendre son billet. "Être remboursé, oui bien sûr parce que ça rend le voyage plus accessible à tout le monde. Donc changer d'avis fait partie du monde d'aujourd'hui", a-t-elle affirmé.

Déposer son billet jusqu'à une heure avant le départ

Concrètement, il suffit de déposer son billet sur la plateforme de revente jusqu'à une heure avant le départ. Si un autre voyageur le rachète, le passage initial sera remboursé au minimum du montant des taxes et jusqu'à 50 % du prix total. C'est insuffisant pour un voyageur en tour du monde. "Ce n'est pas la responsabilité des passagers, donc je trouve que ça devrait être l'entière responsabilité de Transavia, non seulement de rembourser, mais aussi de revendre les billets", a-t-il expliqué.

Pour la compagnie, c'est l'occasion de limiter le nombre de sièges vides à la dernière minute, six par vol en moyenne. Un service rentable pour le transporteur aérien qui revend à plein tarif ses billets. "Le fait de générer des revenus additionnels et aussi, évidemment, de traiter de manière plus efficace ce qu'on appelle les no-shows, c'est-à-dire les clients qui ne se présentent pas à l'embarquement de l'avion", a raconté Philippe Berland, expert du transport aérien chez Sia Partners. L'alternative existe déjà dans le ferroviaire. Il y a trois ans, Ouigo a lancé sa propre plateforme de revente.

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