"La SNCF nous laisse à quai" : les abonnés furieux de l'augmentation de l'offre "Max Actif" au 1er février
Ces abonnements qui permettent de faire plusieurs allers-retours par semaine sur la même ligne de TGV augmentent de 10%. La compagnie restreint aussi les échanges de billets. De quoi rendre furieux les abonnés.
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C'est l'un des changements du 1er février. Les abonnements au service "Max Actif" de la SNCF, qui permet deux ou trois allers-retours par semaine sur la même ligne de TGV, augmentent de 10%. Les abonnés sont environ 20 000 à avoir souscrit l'offre ou sa petite sœur "Max Actif +". Leur colère est d'autant plus forte que la SNCF a aussi décidé de durcir les conditions d'échange des billets.
Les "navetteurs", comme on les appelle, sont souvent salariés à Paris mais habitent à Lille ou Reims - et qui peuvent télétravailler quelques jours par semaine -, sont furieux. Nicolas, cadre à Paris, résidant à Tours, avait digéré l'augmentation de 5% l'an dernier mais l'abonnement "Max Actif" bondit cette fois de 10% : de 331 à 364 euros par mois. Injustifiable selon lui : "L'abonnement SNCF augmente plus que l'inflation. Sans préavis, la SNCF nous laisse à quai."
"Max Actif", victime de son succès
Si la plupart des abonnés bénéficient d'un remboursement de 50% du forfait par leur employeur, au titre des déplacements domicile travail, ça n'a rien d'une excuse pour Najib, 24 ans d'allers-retours quotidiens au compteur entre Lille et Paris : "On se pointe devant notre employeur et on lui dit que sur un an, il y a 15% d'augmentation. L'employeur il va vous regarder à deux fois."
Au-delà du prix à payer, c'est la fin de la flexibilité totale pour les échanges de billets le jour même qui lui pose le plus problème : "On nous dit, c'est contingenté maintenant, ce sera aux plus chanceux."
Selon la SNCF l'offre "Max Actif" est en quelque sorte un peu victime de son succès, d'où l'obligation de la réajuster. Mais il n'y aura pas de difficulté, en pratique, pour changer de train et le prix moyen des billets, 18 euros, reste deux fois moins cher que sans abonnement. Ce qui n'empêche pas les associations d'abonnés d'appeler à une grève symbolique de la présentation des titres de transport mercredi prochain.
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