La compagnie Velvet dévoile ses trains à grande vitesse qui feront concurrence à la SNCF

Les premières livraisons de trains par Alstom sont attendues en 2028, sur la ligne Paris-Bordeaux.

Article rédigé par franceinfo
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Un train Velvet sur le site Alstom à Belfort, juin 2025. (SEBASTIEN BOZON / AFP)
Un train Velvet sur le site Alstom à Belfort, juin 2025. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Ils seront vert foncé avec le logo écrit en rose sur la motrice, autrement dit la locomotive. Les voitures transportant les voyageurs, elles, seront blanches. Le design des trains à grande vitesse de la compagnie ferroviaire Velvet, anciennement Proxima, future concurrente de la SNCF, a été dévoilé, mardi 1er juillet, avant leur mise en circulation annoncée à partir de 2028, sur la ligne Paris-Bordeaux. Velvet a commandé au total 12 rames de nouvelle génération à Alstom, les mêmes que celles qui équiperont aussi la SNCF.

Le compte à rebours est désormais lancé pour Velvet qui entend se concentrer, au début, sur l'axe Atlantique et qui se veut un concurrent encore modeste face à la SNCF et à son parc de 360 TGV Inoui et Ouigo. Tim Jackson est l'un des deux cofondateurs de Velvet : "On a commandé 12 rames pour l'instant qui vont être livrées à partir de 2028. Et nous allons ouvrir progressivement les trois lignes Bordeaux-Paris, Nantes-Angers-Paris et Rennes-Paris en fonction des livraisons qui vont s'échelonner entre 2028 et 2029."

Des rames fabriquées à Belfort et La Rochelle

À charge pour Alstom, le fournisseur, de tenir les délais. Ses rames, de type Avelia Horizon (ou TGV M) à deux étages, sont plus économes en énergie et peuvent offrir plus de sièges que les TGV actuels, les Duplex. Frédéric Wiscart est président d'Alstom France : "Ces rames sont fabriquées à Belfort et à La Rochelle mais aussi dans neufs autres de nos sites français qui vont fournir des moteurs, des transformateurs, des chaînes de traction. On commence la fabrication des chaudrons : les caisses des voitures que vous verrez en circulation."

Outre les 12 rames de Velvet, Alstom doit aussi en fournir 115 à la SNCF, normalement à partir de l'an prochain. Un carnet de commandes archi plein qui nécessite d'augmenter les capacités de production et de construire deux lignes d'assemblage supplémentaires sur ses sites de La Rochelle et Valenciennes.

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