SNCF : "Il y aura d'autres jours de grève" après les 6 et 7 juillet, annonce le secrétaire général de la CGT
"Le cycle et le mouvement de grève continuent", a déclaré Philippe Martinez sur RTL.
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Le mouvement ne s'arrête pas. Il y aura d'autres jours de grève à la SNCF après les 6 et 7 juillet, a déclaré, mercredi 27 juin, le secrétaire général de la CGT. "Le cycle et le mouvement de grève continuent", a déclaré Philippe Martinez sur RTL. "Il y aura d'autres jours", a-t-il ajouté. A la question : "En plus des 6 et 7 juillet ?", il a répondu : "Oui, et même en septembre."
Philippe Martinez a fait ces annonces alors que la CGT Cheminots et SUD-Rail ont confirmé mardi leur volonté de poursuivre le mouvement de grève contre la réforme de la SNCF au-delà du 28 juin. Les deux syndicats ont appelé à des arrêts de travail les 6 et 7 juillet, premier gros week-end de départs en vacances. La CGT a indiqué que les dates de grève suivantes seraient annoncées au fur et à mesure et a promis une "rentrée musclée" en septembre.
La CFDT et l'Unsa "font une pause"
De leur côté, la CFDT Cheminots et l'Unsa ferroviaire ont suspendu le mouvement après le 28 juin, mais Philippe Martinez a évoqué un possible retour de ces deux syndicats dans le mouvement en septembre. "Les cheminots continuent à être mobilisés, ils sont affaiblis oui (...) Mais le mécontentement est toujours là parce que leurs problèmes et celui des usagers ne sont pas réglés", a-t-il jugé.
"De ce que j'ai compris, [CFDT et Unsa] reconnaissent que les problèmes demeurent, ils font une pause pendant l'été mais j'ai cru comprendre qu'en septembre ils étaient prêts à refaire des actions", a dit Philippe Martinez.
Un appel à la grève "décalé"
Pendant ce temps, le directeur général adjoint de la SNCF était sur franceinfo. "Faire grève pendant l'été alors qu'aucune décision ne sera prise peut paraître décalé", a réagi Mathias Vicherat. Il a pris l'engagement d'assurer un "haut niveau de service quoi qu'il advienne le 6 et le 7" juillet.
Maintenant que la réforme de la SNCF a été votée au Parlement, "ce qui est devant nous, c'est une phase d'entreprise et une phase de branche" pour lesquelles les décisions ne seront pas prises avant six et dix-huit mois, a expliqué Mathias Vicherat. Formation, dialogue social, "on a devant nous des sujets importants", "fondamentaux", "évidemment qu'il y a encore des choses à discuter", mais "à l'été il n'y aura aucune décision", a-t-il insisté.
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