Réforme de la SNCF : la consultation des cheminots n'aura "aucune" légitimité, estime Guillaume Pepy
"Personne ne peut confisquer le débat et le vote au Parlement", a jugé le patron de la SNCF jeudi, réagissant à la volonté des syndicats de la compagnie ferroviaire d'organiser un référendum en interne sur la réforme de l'entreprise publique.
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Guillaume Pepy réplique, après l'annonce par l'intersyndicale de la SNCF d'une consultation interne sur la réforme de l'entreprise publique, entre les 14 et 21 mai. Selon le patron de la SNCF, ce référendum auprès des cheminots contre la réforme ferroviaire n'aura "aucune" légitimité, le Parlement ayant seul le pouvoir de décider.
"Aucune. C'est aussi brutal que ça", a assuré Guillaume Pepy auprès du journal Le Parisien, en répondant à une question sur la légitimité de ce scrutin. "La réforme ferroviaire est un sujet qui ne concerne pas que l'entreprise mais tous les Français, et qui sera tranché par les élus nationaux dans quelques semaines. Personne ne peut confisquer le débat et le vote au Parlement", a-t-il expliqué.
Alors que la grève lancée deux jours sur cinq depuis début avril est désormais moins suivie, l'intersyndicale de la SNCF a décidé mercredi de lancer la semaine prochaine une consultation - appelée "vote-action" - afin de demander aux cheminots s'ils sont "pour ou contre" la réforme de la SNCF.
Un "moment charnière"
Pour Guillaume Pepy, interrogé après une huitième séquence de grève des cheminots, "nous vivons un moment charnière". "Deux syndicats, l'Unsa et la CFDT, ont accepté de participer ce vendredi à une réunion avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne, concernant les amendements au projet de loi. C'est un avancement", a-t-il défendu.
Avant le passage du projet de loi au Sénat, fin mai, "le Premier ministre va également annoncer des mesures de désendettement, ainsi que des investissements supplémentaires", a ajouté le patron de la SNCF. Ce dernier présentera également "l'ensemble de l'agenda social lié aux questions de l'après-statut [quand la SNCF n'embauchera plus au statut des cheminots], à partir de 2020".
"Ces trois semaines peuvent donc s'avérer très utiles", juge ainsi Guillaume Pepy.
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