: Vidéo Grève dans les raffineries de TotalEnergies : Mathilde Panot salue la poursuite de la mobilisation car "c'est une grève d'intérêt général"
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"Si les ouvriers de TotalEnergies n'arrivent pas à obtenir des augmentations de salaire, personne ne les aura dans le pays", lance la députée insoumise Mathilde Panot.
"Non seulement je comprends, mais je salue le fait, si les grévistes le souhaitent, qu'ils continuent cette grève", a déclaré dimanche 16 octobre sur franceinfo Mathilde Panot, présidente du groupe de La France Insoumise à l'Assemblée nationale alors que les salariés de l'ensemble des sites du groupe TotalEnergies ont voté la poursuite de la mobilisation jusqu'à mardi soir.
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La CGT continue d'appeler à la grève en dépit d'un accord avec les syndicats majoritaires sur une augmentation de salaire de 7% dès novembre, et 3 000 à 6 000 euros de primes.
"Quand vous regardez une inflation à 6, 7, 10%, en fait, ils se battent pour ne pas perdre de salaire."
Mathilde Panot, députée LFIà franceinfo
Le refus d'augmenter les salaires des employés de 10% passe mal alors que le PDG du groupe TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a vu sa rémunération grimper. "On souhaite que la rémunération des dirigeants soit liée à celle des ouvriers. On ne va pas me faire pleurer sur quelqu'un qui gagne six millions par an et qui, en plus, refuse des augmentations de salaire. Ils [les salariés en grève] demandent 10%. Ce n'est quand même pas extraordinaire de donner 10% dans une entreprise qui a fait 16 milliards de bénéfices en six mois !", s'exclame la députée insoumise.
Un enjeu national
Mathilde Panot estime que le combat des salariés de Total a un enjeu national : "Si les ouvriers de Total n'arrivent pas à obtenir des augmentations de salaire, personne ne les aura dans le pays. C'est une grève d'intérêt général", défend-elle.
"Si Emmanuel Macron et son gouvernement avaient accepté nos amendements sur la hausse du SMIC et donc la hausse de l'ensemble des salaires dans ce pays en juillet, on n'en serait pas à cette situation de chaos", a-t-elle dénoncé. Le gouvernement préconise plutôt des négociations de salaires entreprise par entreprise ou branche par branche. "À la fin, on arrive au seul moyen de faire, c'est-à-dire un rapport de force puisqu'il refuse l'augmentation du Smic pour l'ensemble des salariés de ce pays", a-t-elle expliqué.
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