"On estime que 30 000 véhicules pourront être sortis" de la circulation dans la future zone à trafic limité de Paris, indique David Belliard
En charge des Transports, l'élu écologiste parisien assure que cette interdiction ne déplacera pas la circulation sur d’autres axes. L'expérimentation doit être votée mardi pour une mise en place en octobre.
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Le Conseil de Paris doit voter mardi 9 juillet après-midi la mise en place d’une zone à trafic limité (ZTL) dans le centre de Paris. Les véhicules motorisés n’auront pas le droit de traverser ce périmètre, qui s’étend du 1er au 4e arrondissement, ainsi que le boulevard Sébastopol, à partir d’octobre. "On estime que 30 000 véhicules pourront être sortis" de la circulation, abonde sur France Bleu Paris David Belliard, élu écologiste à la mairie de Paris en charge des Transports qui défend un moyen d’améliorer "la qualité de l’air, la sécurité, et de réduire le bruit".
Le projet qui s’inscrit dans "une politique beaucoup plus large de réduction de la part de la voiture et de démotorisation" dans la capitale, selon l’élu. Il assure que cette interdiction ne déplacera pas la circulation sur d’autres axes et évoque des "reports de circulation faibles", selon des études commandées par la mairie.
Des contrôles pédagogiques
"Chaque fois que nous réduisons la part de la voiture, comme la piétonisation, il y a le phénomène d’évaporation du trafic, un certain nombre de personnes qui prenaient leur voiture vont utiliser d’autres façons de se déplacer, parce que ça devient trop difficile, par exemple en prenant les transports en commun", assure David Belliard.
"Tous les ans, à Paris, on a entre -3 et -5% d’automobilistes depuis 15, 20 ans."
David Belliard, élu écologiste à la mairie de Parisà franceinfo
L’élu tient aussi à rassurer les "personnes en situation de handicap, livreurs, taxis, artisans, VTC", qui ne seront pas "empêchés de travailler". Il précise cependant qu’il s’agit bien d’une interdiction de "transit", c’est-à-dire une interdiction de circuler dans cette zone sans s’arrêter, il faudra "prendre un autre itinéraire". En revanche, "les artisans qui ont un chantier dans cette zone pourront y aller, et vont en bénéficier, puisqu’il y aura moins de circulation", explique David Belliard. Il précise que cette expérimentation, si elle est votée, sera mise en place à partir d’octobre, et pendant "6 à 7 mois, nous ferons des contrôles pédagogiques, pour expliquer comment cela fonctionne", avant de verbaliser.
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