Le futur concessionnaire de l'A69 a déposé 115 plaintes pour des dégradations sur le chantier de l'autoroute
"On mènera le chantier jusqu'au bout", défie le directeur de projet chez NGE-BTP, qui construit cet axe entre Toulouse et Castre alors que de nouvelles mobilisations sont prévues ce week-end.
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Le futur concessionnaire de l'A69 a déposé 115 plaintes pour des dégradations sur le chantier de l'autoroute, rapporte vendredi 7 juin France Inter, qui a joint cette société, Atosca. En tout, 11 engins ont été incendiés. Walter Guyonvarch, directeur de projet chez NGE-BTP, qui construit cet axe entre Toulouse et Castres, dénonce aussi des "caillassages".
"On mènera le chantier jusqu'au bout, c'est notre objectif", affirme-t-il avant le début d'un nouveau week-end de mobilisation contre le projet controversé. Ses opposants ont prévu de se rassembler à partir de vendredi. "On entend aujourd'hui beaucoup de personnes qui disent que le chantier est à peine démarré, c'est totalement faux", assure Martial Gerlinger, le directeur général d'Atosca. "On est à peu près à 80% des zones de terrassement qui ont démarré, on est à peu près à 60% des ouvrages. Sur 450 millions d'euros de budget, on doit être aujourd'hui à peu près à 230 millions d'euros dépensés par Atosca", ajoute-t-il.
En mai, le collectif local d'opposants La voie est libre estimait à moins de 40% les zones de terrassement déjà réalisées. "L'autoroute n'est pas à moitié construite. Il n'y a pas de bitume, et donc elle n'est pas construite, cette autoroute. Toutes les expropriations ne sont pas réalisées. Il y a des projets routiers qui sont démontés après coup parce qu'ils sont jugés illégaux par la justice. On ne perd pas espoir, et on continuera à lutter", déclare un militant anti-A69 présent sur l'une des deux ZAD du chantier, qui a requis l'anonymat. "Plusieurs dizaines de milliers" de manifestants sont attendus entre vendredi et dimanche, selon Les Soulèvements de la Terre et les collectifs écologistes locaux.
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