: Vidéo Taxe sur les carburants : "Dans le discours d'Emmanuel Macron mardi, il manquait le mot moratoire", estime une députée MoDem
Isabelle Florennes, députée MoDem des Hauts-de-Seine, estime que le chef de l'État n'a pas été suffisamment "audible" lors de sa prise de parole.
"On ne peut pas dire que le discours de mardi d'Emmanuel Macron ait été très audible", a jugé vendredi 30 novembre sur franceinfo Isabelle Florennes, députée MoDem des Hauts-de-Seine, alors que de plus en plus de parlementaires de la majorité présidentielle lèvent la voix pour réclamer de l'exécutif un geste fort envers le mouvement des "gilets jaunes". Pour Isabelle Florennes, dans le discours prononcé mardi par Emmanuel Macron sur la transition écologique, "il manquait le mot moratoire. Il faut un signe de bonne volonté et temporiser. Je pense que temporiser sur trois mois, ce n'est pas reculer".
franceinfo : Edouard Philippe, le Premier ministre est-il trop rigide, face aux "gilets jaunes" ?
Isabelle Florennes : Aujourd'hui en France il y a un problème d'écoute, il n'y a pas un problème Edouard Philippe, il y a des manifestations, il y a de la colère. On ne peut pas dire que le discours de mardi d'Emmanuel Macron ait été très audible. Dans ce discours de mardi, il manquait le mot "moratoire", moratoire de trois mois [sur la prochaine hausse des taxes sur les carburants prévue le 1er janvier 2019]. Je pense que temporiser sur trois mois, ce n'est pas reculer.
Dans la majorité, vous êtes de plus en plus nombreux à réclamer ce moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants ?
Mon président de groupe Patrick Mignola l'a évoqué et ça a été repris dans l'opinion. Oui au MoDem nous sommes quelques-uns, et je pense que nous sommes majoritaires au sein de notre groupe, à souhaiter qu'il y ait un pas d'un côté et de l'autre et qu'il y ait une clarification des revendications du côté des "gilets jaunes". Parce que quand on lit leurs revendications il est clair qu'elles ne sont pas en l'état ni précises, ni acceptables.
Qu'avez-vous envie de dire au président de la République ?
Moi j'ai confiance dans le président de la République, j'ai confiance dans sa capacité d'écoute mais aussi dans celle des élus et des parlementaires. Il faut qu'on discute et que dans ce dialogue chacun fasse un pas vers l'autre. Du côté du gouvernement et de notre majorité, il faut un signe de bonne volonté et temporiser. C'est un sujet qui nous occupe. Vous savez, il y a des bonnes idées dans la majorité, il y a des bonnes idées dans l'opposition.
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