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Vidéo Manifestation des "gilets jaunes" : un "système de bunkerisation" des Champs-Elysées sera mis en place pour éviter les débordements

Publié le 30/11/2018 11:29 Mis à jour le 30/11/2018 11:31

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franceinfo

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Jean-Paul Mégret, secrétaire national du syndicat indépendant des commissaires de police, était invité de franceinfo vendredi 30 novembre.

Un "système de bunkerisation" des Champs-Elysées, "un peu comme le 14-Juillet", sera mis en place samedi, a expliqué vendredi 30 novembre sur franceinfo Jean-Paul Mégret, secrétaire national du syndicat indépendant des commissaires de police, alors que les "gilets jaunes" ont appelé à une nouvelle manifestation sur la célèbre avenue parisienne le 1er décembre.

"On veut éviter ce qu'on a connu la semaine dernière"

Le rassemblement avait été marqué par des échauffourées avec les forces de l'ordre. Pour éviter de nouveaux débordements, le ministre de l'Intérieur a annoncé que les Champs-Elysées seraient fermés à la circulation et que des "fouilles" seraient pratiquées "systématiquement" sur "tous les accès". "On veut éviter ce qu'on a connu et ce que tout le monde a vu la semaine dernière", a ajouté Jean-Paul Mégret.

Pourquoi ce dispositif n'a-t-il pas été mis en place la semaine dernière ? "On était au départ sur des catégories de population qui, sociologiquement, ne mettent pas le feu de cette manière-là", a répondu Jean-Paul Mégret, tout en défendant l'action des forces de l'ordre.

Les forces de l'ordre veulent "préserver la vie humaine"

"Compte tenu de ce qui s'est passé il y a quelques années par exemple à Sivens [la mort d'un manifestant après l'explosion d'une grenade tirée par un gendarme, NDLR], on n'a pas utilisé à dessein les grenades à effet de souffle. On a essayé d'abord de préserver la vie humaine, y compris des gens qui étaient en position d'affrontements", a expliqué le commissaire de police.

"On a choisi de sacrifier les biens matériels par rapport à la vie humaine. La contrepartie de tout ça, c'est qu'on a eu énormément de blessés dans nos rangs", a regretté Jean-Paul Mégret.