Interdiction de manifestation à Nice : "Il est temps de mettre un terme à tout cela", estime le maire Christian Estrosi
Le maire de Nice a réagi à l'interdiction de manifester dans sa ville samedi prochain alors que des "gilets jaunes" avaient prévu de se réunir dans les Alpes-Maritime.
"Manifester est un droit, casser est un délit", a affirmé mercredi 20 mars sur franceinfo le maire de Nice, Christian Estrosi, après que le ministère de l'Intérieur a annoncé que la manifestation des "gilets jaunes" samedi 23 mars sera interdite dans la préfecture des Alpes-Maritimes.
Christian Estrosi a fait cette demande au gouvernement dès qu'il a vu "sur les réseaux sociaux que montait en puissance un appel à se rassembler à Nice avec un visuel assez violent et provocateur". Il a souhaité que soit appliquée à Nice,"dans les mêmes conditions", la même interdiction que celle prise pour Paris et les Champs-Elysées.
Le périmètre défini dans les prochains jours
Le maire de Nice, en accord avec le préfet des Alpes-Maritimes, va soumettre le périmètre de cette interdiction qui touchera "notamment tout le cœur vital, le cœur commerçant de la cité", précise le maire de Nice. "Le préfet va disposer de moyens juridiques qui lui permettront d'interpeller tout individu qui tenterait de contrevenir à ses instructions".
Samedi prochain, ce sera "Nice qui va vivre", a tenu à souligner Christian Estrosi. "Ceux qui devaient se comporter comme ils se sont comportés à Paris ou ailleurs devraient être empêchés de pouvoir le faire. C'est la vie qui prendra le dessus".
Les Niçois n'accepteront pas d'être pris en otage. Il est temps de mettre un terme à tout cela
Christian Estrosià franceinfo
L'élu niçois assure que certains leaders "gilets jaunes" niçois "ont formulé une demande auprès du gouvernement" pour que sa recommandation soit suivie. "Ils me soutiennent", a-t-il affirmé "parce qu'ils ne veulent pas être victimes de casseurs, de pilleurs qui dénaturent complètement le combat qu'ils mènent pour la défense de leurs droits sociaux et d'un certain nombre de revendications qui sont les leurs".
Christian Estrosi tient d'ailleurs à faire remarquer que "depuis le début du mois de décembre à Nice" les manifestants "se comportent extrêmement pacifiquement. Nous n'avons jamais eu le moindre incident".
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