"Gilets jaunes" : Jérôme Rodrigues va entamer une grève de la faim devant le ministère de l'Intérieur
Jérôme Rodrigues, l'une des figures du mouvement des "gilets jaunes", avait été blessé à l'oeil en janvier alors qu'il se trouvait face à des forces de l'ordre, place de la Bastille, à Paris. Depuis, il attend les résultats de l'enquête.
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Le ministère de l’Intérieur est-il au-dessus des lois ? C’est la question que pose l’avocat de Jérôme Rodrigues, l’une des figures des "gilets jaunes", blessé en janvier dernier à l’œil par un projectile. Ce dernier annonce qu'il entamera une grève de la faim vendredi 5 juillet devant le ministère de l'Intérieur, afin d'obtenir les résultats de l'enquête de l'IGPN.
Le problème, c'est que le ministère de l'Intérieur s'y oppose. Pourtant, le tribunal administratif est catégorique : dans sa décision du 7 juin, il ordonne au ministre de l’Intérieur et au préfet de police de Paris de communiquer sans délai au manifestant toutes les pièces de l’enquête menée par l’inspection générale de la police nationale, l’IGPN. Mais à cette date, toujours rien.
"Ils ont vraiment quelque chose à cacher"
L’avocat de Jérôme Rodrigues, Arié Alimi, s’interroge sur un état qui, selon lui, ne respecte pas une décision de justice : "Il y a deux possibilités : soit on a actuellement des gens au ministère de l’Intérieur qui se pensent tout puissants, et qui considèrent que les décisions de justice ne peuvent pas s’appliquer à leur égard, soit ils ont vraiment quelque chose à cacher".
Selon l'avocat, cette deuxième hypothèse est "qu'ils ont tellement peur de ce qu’il y a dans cette enquête par rapport à ce qu’ils ont dit précédemment, à savoir que peut-être qu'il y a l'affirmation que des tirs ont visé Jérôme Rodrigues, ou peut-être la preuve qu’il s’agit bien d’un LBD, qu’ils préfèrent refuser exécuter une décision de justice en bonne et due forme qui est applicable dès à présent".
Le ministère de l’Intérieur a fait appel de la décision du tribunal administratif, mais cela ne change rien, car en matière de justice administrative, les décisions du tribunal ne sont pas suspensives : elles s’appliquent dès qu’elles sont rendues.
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