1er-Mai : "Être cégétiste et se faire traiter de collabos de Macron, c'est à hurler de rire", réagit un syndicaliste après des violences à Paris
Lors de la célébration de la fête du Travail samedi 1er mai à Paris, le cortège de la CGT s'est fait violenter. Des manifestants ont été blessés, après avoir été insultés de "collabos de Macron". Benjamin Amar, membre de la CGT du Val-de-Marne, préfère en rire.
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"Être cégétistes et se faire traiter de collabos de Macron, c'est à hurler de rire, on est dans l'hyper-espace", a déclaré samedi 1er mai sur franceinfo, Benjamin Amar, délégué syndical à la Confédération générale du travail (CGT) du Val-de-Marne, quelques heures après des violences contre le cortège de la CGT lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris.
"Aucune intervention" de la police
Le syndicaliste raconte l'incident : "Il y a un attroupement d'un certain nombre d'individus, majoritairement vêtus de noir, type black bloc. Benjamin Amar remarque très vite que la situation dégénère avec le service d'ordre de la CGT. Je vois des bouteilles en verre qui giclent à 30 ou 40 centimètres de ma tête. Les camions CGT qui sont sur la place de la Nation cherchent une issue. On n'arrive pas à sortir. À ce moment-là, les pierres volent, les bouteilles en verre volent. C'est d'une très grande violence."
Le service d'ordre de la CGT tente tant bien que mal de protéger les camionnettes du syndicat stationnées, décrit Benjamin Amar. "Et là il y a une centaine d'individus, quelques gilets jaunes, mais c'est très minoritaire. Très majoritairement on a des gens vêtus de noir qui sont très agressifs, qui nous traitent de collabos."
Des insultes qui laissent place très vite à l'affrontement. "Il y a des coups qui sont échangés, je rappelle qu'on a 21 blessés parmi les membres du service d'ordre, affirme le syndicaliste du Val-de-Marne. Il y a des camarades qui ont reçu, dans ce bordel incroyable, des jets avec des produits très agressifs, pas simplement du gaz lacrymogène, qui n'ont plus rien vu pendant plusieurs minutes. Surtout, ce qui est incroyable, c'est que derrière, on a effectivement les grilles policières, mais on n'a aucune intervention des forces de police."
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