Retraites : "Il faut non seulement entendre mais comprendre le message" des mobilisations, réagit Gabriel Attal
"Il n'est jamais trop tard pour se parler", déclare le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal qui reconnaît toutefois que "probablement que sur le point central de cette réforme on ne tombera pas d'accord".
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"Il faut non seulement entendre mais comprendre le message qui est passé à l'occasion des mobilisations" mardi contre la réforme des retraites, reconnaît le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, mercredi 1er février sur France Inter. Il reconnaît qu'il y a, dans l'opinion publique, "des inquiétudes et des doutes" face à cette réforme.
Mais Gabriel Attal voit surtout dans la deuxième journée de mobilisation de l'Intersyndicale la preuve "d'un attachement profond à notre système de retraite par répartition qui aujourd'hui est menacé". Selon le ministre délégué aux Comptes publics, "on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir si on ne fait rien". Il soutient par ailleurs que "l'alternative proposée par les oppositions" représente "une augmentation massive des impôts pour payer les retraites".
Face aux critiques émises par l'intersyndicale, Gabriel Attal assure qu'il "n'est jamais trop tard pour se parler". "Probablement que sur le point central de cette réforme on ne tombera pas d'accord, mais enfin on peut continuer à l'enrichir ensemble", lance-t-il en direction notamment de la CFDT. Il évoque notamment plusieurs points sur lesquels, selon lui, "on peut continuer à avancer", citant ainsi " l'emploi des séniors, la prise en compte des situations de personnes qui ont travaillé tôt ou qui ont eu des métiers pénibles".
. @GabrielAttal sur la mobilisation contre la réforme des retraites : "J'ai un profond respect pour les Français qui prennent une journée pour faire valoir leurs convictions, leur opposition à une réforme" #le7930inter pic.twitter.com/CCeLr9JMDl
— France Inter (@franceinter) February 1, 2023
Le ministre délégué aux Comptes publics rappelle d'ailleurs que des concertations ont été menées entre les organisations syndicales et le gouvernement : "On était au départ à 65 ans, on est passé à 64 ans. Au départ, la revalorisation des petites retraites n'était que pour les nouveaux retraités maintenant ce sera aussi pour les retraités actuels. On tiendra compte du congé parental, des congés pour les parents aidants, notamment d'enfants en situation de handicap", liste Gabriel Attal.
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