Réforme des retraites : le co-rapporteur du texte Jacques Maire affirme avoir été blanchi par la déontologue de l'Assemblée nationale sur un potentiel conflit d'intérêt
Le député LREM était accusé de conflits d'intérêt par les députés de La France insoumise pour les actions qu'il possède chez l'assureur Axa, qui propose notamment des plans d'épargne-retraite.
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Il était accusé par les députés de La France insoumise de "conflit d'intérêts" pour les actions qu'il possède chez l'assureur Axa. Le député LREM Jacques Maire, co-rapporteur de la réforme des retraites, affirme, vendredi 28 février, avoir été blanchi par la déontologue de l'Assemblée nationale sur ces accusations. Y a-t-il conflit d'intérêts ? La réponse de la déontologue est "clairement non", a assuré Jacques Maire à l'AFP en lisant le courrier de la juriste. "Il ne paraît pas nécessaire que vous renonciez pour l'avenir à l'exercice de vos fonctions", lui écrit la déontologue.
400 000 euros d'actions
La députée insoumise Mathilde Panot avait interpellé l'élu LREM, lundi, à l'Assemblée nationale. "Avez-vous demandé à la déontologue s'il s'agissait d'un conflit d'intérêts ?", l'interrogeait-elle, en référence aux actions qu'il possède chez l'assureur Axa qui propose notamment des plans d'épargne-retraite. Depuis, Jacques Maire a reconnu posséder "17 700 actions" chez l'assureur, dont il a été l'employé pour "une valeur de 400 000 euros". Il a ensuite saisi la déontologue de l'Assemblée nationale pour "ne pas laisser d'ambiguïtés".
Cette dernière lui a répondu : "Vos intérêts financiers au sein du groupe Axa ne vous interdisent pas d'exercer les fonctions de rapporteur, dès lors qu'aucune disposition de ce titre ne concerne directement l'épargne-retraite, et que par conséquent vos intérêts privés ne sont pas susceptibles d'interférer avec vos fonctions de rapporteur".
Des recommandations de transparence
Dans sa déclaration d'intérêts, Jacques Maire ne faisait cependant état que de 13 836 parts chez l'assureur Axa. Sa participation a augmenté depuis par la levée de "dernières options en décembre 2018". "La déontologue m'a indiqué qu'il aurait été souhaitable que ma déclaration fasse état de cette levée, ce que j'ai fait aujourd'hui même", s'est-il justifié.
La déontologue estime, par ailleurs, qu'il aurait "également été souhaitable" que l'élu signale ses intérêt "lors des débats en commission et avant même d'accepter les fonctions de rapporteur". "Ce n'est ni l'usage, ni une obligation, mais je reprends totalement à mon compte cette recommandation", a-t-il conclu.
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