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Réforme des retraites : Emmanuel Macron "va mettre le feu au pays", prévient Fabien Roussel

Le secrétaire national du PCF était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 14 septembre 2022.

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Radio France

Publié le 14/09/2022 09:15 Mis à jour le 14/09/2022 11:01

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Fabien Roussel, premier secrétaire du PCF, sur franceinfo le 14 septembre 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Emmanuel Macron est un président de la République qui se balade avec un jerricane dans la main et un briquet dans l'autre main", estime mercredi 14 septembre sur franceinfo le secrétaire national du PCF Fabien Roussel en faisant référence au projet de réforme des retraites du président. "Il va mettre le feu au pays !"

"Est-ce que les Français veulent travailler jusqu'à 65 ans ?", demande Fabien Roussel qui propose même "un référendum" sur le sujet. "Les syndicats, unanimement, n'en veulent pas. Le Medef dit que ce n'est pas la priorité. Les députés LR, eux, sont favorables à ce qu'on travaille plus longtemps mais ils ne veulent surtout pas de 49-3", énumère-t-il.

Il n'y a pas de problème de financement

Le député du Nord assure qu'"il n'y a pas de problème de financement de la retraite". Il dénonce le fait qu'Emmanuel Macron "cherche 9 milliards d'euros sur le dos des travailleurs pour financer d'autres prestations de la Sécurité sociale, la dépendance ou le déficit que nous payons auprès des marchés financiers".

Pour Fabien Roussel, "la seule réforme qui vaille aujourd'hui, c'est celle qui garantit à nos retraités d'avoir une bonne pension". La priorité, c'est d'avoir un "minimum au niveau du SMIC" et "un financement garantit par l'élargissement de la base des cotisations. Je pense notamment aux 300 milliards d'euros de revenus financiers qui ne cotisent pas à la retraite", explique l'ancien candidat à la présidentielle. Dans un tract datant de 2013, le PCF expliquait que les revenus financiers tirés d'investissement ou de placement, non soumis aux cotisations, auraient pu rapporter 85 milliards d'euros dont 17 pour les retraites si le même taux de cotisation que le travail leur avait été appliqué.