Réforme des retraites : à deux semaines de la fin du "conclave, "il faut que le patronat fasse un pas", considère la secrétaire générale de la CFDT

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Article rédigé par France 2
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Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée des "4V" du mardi 3 juin.

Lancé fin février, le "conclave" pour renégocier la réforme des retraites touche à sa fin, sans une partie des syndicats qui ont déjà claqué la porte. Les cinq partenaires sociaux encore autour de la table se retrouvent jeudi 5 juin, avant deux autres réunions les 11 et 12 juin, et une session finale le 17 juin. "Un accord est toujours possible, parce qu’il y a de vraies attentes sociales", veut croire Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, le principal syndicat encore impliqué, invitée des "4V" sur France 2, mardi 3 juin.

"Nous restons sur nos trois priorités, notamment la question de la pénibilité qui reste un enjeu extrêmement fort pour beaucoup de salariés. Nous avons posé les sujets sur la table et ouvert un certain nombre de portes", estime la patronne de la CFDT, qui se tourne vers les organisations patronales, notamment le Medef. "Aujourd’hui, il faut que le patronat fasse un pas. (...) Pour le moment, on est dans l’attente de voir comment le patronat rentre véritablement dans les discussions, avance et reconnaît qu’il y a un sujet".

Pendant les discussions, les syndicats ont affiché leur volonté de négocier, en acceptant par exemple le principe de parvenir à un équilibre du système des retraites en 2030, alors qu'un déficit de 6,5 milliards d'euros est prévu pour l'instant.

Pour l'instant, les patrons du Medef n'ont exprimé aucune ouverture quant aux demandes des syndicats de salariés, qui veulent notamment obtenir des possibilités de partir plus tôt pour les femmes qui ont eu des enfants, ou pour les personnes ayant travaillé dans des conditions pénibles ou usantes.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus

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