Mobilisation contre la réforme des retraites : la grève des éboueurs a coûté 21 millions à Paris et sa banlieue
Ce coût "est lié à toute la période de ce mouvement social, pas seulement à la grève du personnel du Syctom", a précisé une porte-parole de ce syndicat chargé du traitement des déchets parisiens.
Une mobilisation qui a coûté cher. La grève des éboueurs parisiens et le blocage des incinérateurs par des opposants à la réforme des retraites, durant le mois de mars, ont coûté 21 millions d'euros à la capitale et sa proche banlieue, a confirmé, jeudi 8 juin, leur syndicat de traitement des déchets (Syctom). "Le coût de 21 millions est lié à toute la période de ce mouvement social, pas seulement à la grève du personnel du Syctom", a précisé une porte-parole du syndicat, confirmant le montant donné mercredi en Conseil de Paris. Ce coût est lié "en grande partie au blocage de nos usines par des personnes extérieures", a-t-elle ajouté.
Durant la phase dure du conflit, les trois usines d'incinération ont été bloquées par des employés du secteur et d'autres opposants à la réforme du gouvernement. Conjuguée à ces blocages, la grève de certains ramasseurs et conducteurs de bennes de la mairie de Paris a entraîné un amoncellement des déchets, avec un pic à plus de 10 000 tonnes. Cette situation a obligé le Syctom, qui rassemble Paris et une grande partie de sa proche banlieue, à transférer environ 108 000 tonnes de déchets vers des sites extérieurs. En outre, environ 80% de ce total a été définitivement enfoui dans le sol de trois sites de grande couronne.
Ce "traitement alternatif" et ce transport supplémentaire ont entraîné un surcoût de 17,5 millions d'euros, précise le Syctom. Ce à quoi il faut ajouter 7 millions d'euros, explique le Syctom, de "recettes perdues, essentiellement la perte de vapeurs non vendues" à la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), qui fournit de la chaleur pour le chauffage et l'eau chaude. La vapeur produite par les trois usines du Syctom permet d'ordinaire à la CPCU "de chauffer l'équivalent de 300 000 logements, dont tous les hôpitaux de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)", précise-t-il. En contrepartie, le syndicat a économisé 3,5 millions d'euros de fonctionnement avec l'arrêt de ses usines.
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