Le gouvernement va proposer de "confier la gestion" du système de retraites aux partenaires sociaux, annonce Sébastien Lecornu

Le Premier ministre souhaite qu'une conférence des partenaires sociaux sur les retraites et le travail "fasse ses propositions d'ici le printemps", y compris sur cette question.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 15 octobre 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)
Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 15 octobre 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le gouvernement va proposer de "confier la gestion" du système de retraites aux partenaires sociaux, a annoncé Sébastien Lecornu dans une déclaration au Sénat, mercredi 15 octobre. "J'ai confiance dans la démocratie sociale. Le ministre du Travail [Jean-Pierre Farandou] proposera de confier la gestion de notre système de retraites aux partenaires sociaux", a affirmé le Premier ministre, citant en exemple la gestion par les syndicats et le patronat du système de retraites complémentaires Agirc-Arrco. Il a souhaité qu'une conférence des partenaires sociaux sur les retraites et le travail "fasse ses propositions d'ici le printemps", y compris sur cette question.

Lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, plus tôt dans la journée, le Premier ministre a par ailleurs annoncé que son gouvernement soumettrait en "novembre" un amendement au projet de loi de finances de la Sécurité sociale, proposant la suspension de la réforme des retraites. Il répondait au chef de file des députés Horizons, Paul Christophe, pour qui cette suspension "est d'une dangereuse facilité" compte tenu de la démographie, dont "nous payerons tôt ou tard le prix".

Le chef du gouvernement a proposé mardi de mettre en pause jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 le recul progressif à 64 ans de l'âge de départ, ainsi que la durée de cotisation, obtenant en échange une non-censure immédiate des socialistes. Avec cet amendement gouvernemental, "ce sera au Parlement de le décider, et donc à chacune et chacun, ici, dans la plus grande clarté, de porter ses convictions (...) en disant ce que vous souhaitez pour les retraites, non seulement pour aujourd'hui, mais (...) aussi pour demain", a complété le Premier ministre.

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