"Conclave" des retraites : un secrétaire confédéral de FO dénonce "une instrumentalisation des organisations syndicales et patronales"

Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force Ouvrière en charge de l’emploi et des retraites, a expliqué jeudi sur franceinfo les raisons qui ont poussé son syndicat a quitté le conclave sur les retraites.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un militant Force Ouvrière lors d'une manifestation à Metz (Moselle). (CLÉMENT LHUILLIER / RADIO FRANCE)
Un militant Force Ouvrière lors d'une manifestation à Metz (Moselle). (CLÉMENT LHUILLIER / RADIO FRANCE)

"C’est une instrumentalisation des organisations syndicales et patronales dans un processus qui, somme toute, est un processus gouvernemental", assure jeudi 27 février sur franceinfo Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force Ouvrière en charge de l’emploi et des retraites. FO a quitté jeudi la table des négociations juste après le début du conclave, qui réunit syndicats et patronat, pour tenter d'amender la réforme des retraites de 2023.

Michel Beaugas dénonce la lettre envoyée en préambule du conclave ce mercredi soir par François Bayrou, "un carcan qui nous enferme dans des conditions inadmissibles." "On sent bien qu’on ne pourra pas remettre en cause le départ à la retraite à 64 ans", déplore-t-il. Le Premier ministre a demandé dans cette lettre aux syndicats et au patronat de "rétablir l'équilibre financier de notre système de retraites à un horizon proche", ajoutant qu'il "souhaite fixer cet objectif à l'année 2030".

"Pour ce qui est du conclave, c'est terminé. Mais par contre, nous demandons à ce que nous puissions négocier sur les reconversions professionnelles, sur la pénibilité, sur la formation, tout au long de la vie, sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes", assure Michel Beaugas. "C'est le périmètre, c'est le format, c'est la méthode qui ne nous convient pas du tout. On l'a dit, répété depuis plusieurs jours au gouvernement, au premier ministre, on n'a pas été entendus, on en prend acte et on ne participe pas aux réunions."

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.