"Conclave" sur les retraites : les syndicats annoncent "l'échec" final de la concertation
Les négociations se sont soldés par un "échec", a annoncé lundi soir Yvan Ricordeau, négociateur de la CDFT, à l'issue de la dernière réunion après quatre mois de discussions entre les syndicats et le patronat.
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La fumée est restée noire. Le "conclave" sur les retraites s'est soldé par un "échec", a annoncé Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT, lundi 23 juin au soir, à l'issue de la dernière réunion après quatre mois de concertation entre partenaires sociaux. La CFTC a confirmé à franceinfo l'échec final des négociations. "Pas d'accord, c'est dommage, mais le Medef [principale organisation patronale] n'a pas joué le jeu", estime Pascale Coton, la négociatrice de la CFTC.
"Le patronat a fermé la porte aux syndicats, notamment sur la proposition que les salariés les plus exposés à la pénibilité n'aient pas le même effort à faire que les autres", a également déclaré le négociateur de la CFDT. "La discussion s'arrête", a-t-il conclu. "Le problème qu'on a, c'est que le Medef ne regarde pas la réalité en face de la vie des travailleurs qui sont exposés à la pénibilité", a déploré Yvan Ricordeau.
"La mascarade est finie"
Le feuilleton a tourné au vaudeville, à l'image de ce dialogue de sourds devant les caméras sur le trottoir lundi après-midi. "On ne va pas tenir la négociation ici", "C'est quoi ce guet-apens qu'on essaie de me tendre là ?", sourit pour couper court le président du Medef, Patrick Martin. Yvan Ricordeau, qui vient de l'interpeller, commente : "Ça commence bien, ça commence dans la rue". La CFDT n'a alors pas digéré que le Medef et la CPME, les organisations patronales, convoquent la presse devant le bâtiment où se tient le "conclave" pour exposer de nouvelles propositions une demi-heure avant le début de la dernière réunion. Le syndicat a vu dans cette initiative une façon de "torpiller" la négociation.
L'idée de ce "conclave", voulu par François Bayrou en début d'année, était principalement de tenter de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement l'âge de départ de 62 à 64 ans. Tout en visant l'équilibre financier, alors que le déficit du système de financement est évalué de 6,6 milliards d'euros en 2030.
Les réactions n'ont pas tardé à gauche après l'annonce de l'échec des négociations. "Qui aurait pu prédire", a ironisé sur X la patronne des écologistes, Marine Tondelier. "La mascarade est finie, a ajouté sur X Mathilde Panot. Comme nous l'avions prédit, rien n'en est sorti et la réforme macroniste des retraites reste : départ à 64 ans après 43 annuités." La cheffe de file des députés LFI a ensuite réitéré son appel à la "censure" du gouvernement Bayrou.
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