: Reportage "Impatients de savoir" ce qu'ils vont devenir, les salariés de Casino attendent des précisions sur le plan de sauvegarde du groupe
Au siège de Casino France, à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France, les salariés s'interrogent sur les modalités exactes du plan de suppressions d'emplois.
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Entre 1 300 et 3 200 emplois seront supprimés dans le plan de sauvegarde de l’emploi des nouveaux patrons du groupe Casino. La différence tient à la vingtaine de grands magasins et entrepôts que le groupe essaie de revendre sans y être encore parvenu. Au siège de Casino France à Vitry-sur-Seine, les salariés attendent d’être fixés sur leur sort.
La plupart des salariés du siège social de Casino France ne souhaitent pas s’exprimer. Ceux qui le font ne savent finalement grand-chose du plan de suppressions d’emplois. La fourchette est large entre 1 300 et 3 200 et les modalités encore floues, tout comme la répartition des emplois supprimés selon les filiales.
"Ça va demander du temps"
François travaille à la centrale d’achat du groupe, il note quand même que le plan est moins massif que ce qu’il craignait : "On s'attendait à quelque chose de massif, jusqu'à 6 000 suppressions de postes, on part sur une base d'un minimum de 1 200 suppressions de postes. C'est beaucoup, bien sûr. C'est beaucoup pour les gens qui vont être impactés, mais c'est un scénario moins catastrophique que ce qu'il aurait pu être. Là où il y aura le plus d'impact, ce sera à voir dans le détail ensuite. Là, on n'a vraiment qu'une vision très 'macro'. Il va falloir avoir une vision beaucoup plus ciblée par sites, par services. C'est un peu plus complexe, ça va demander du temps. On en saura plus demain."
"C'est forcément Casino qui est plus impacté. Quant à l'impact sur les filliales Monoprix et Franprix, on ne les connaît pas tout à fait encore."
Françoisà franceinfo
Parmi les jeunes salariés, si certains souhaitent rester dans l’entreprise pour un nouveau départ, d’autres sont plus pessimistes comme celui-ci qui a voulu rester anonyme : "On doit avoir des réunions dans les prochains jours pour savoir dans le détail qui va être touché ici, comme dans les magasins ou les entrepôts. On est très impatients de savoir ce qu'on va devenir. L'ambiance est un peu morose, on ne sait pas ce qu’on va faire par la suite. C'est difficile de se projeter. Il y a déjà des collègues qui prennent les devants et qui cherchent du travail ailleurs." Seul détail connu du plan de réorganisation : le siège social de Saint-Étienne conserverait un peu plus de 1 000 emplois sur 1 500.
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