Rentrée scolaire : les prix des fournitures en hausse de 2% sur un an, encore trop élevés selon l'UFC-Que Choisir

L'association de consommateurs s'attend à une flambée des prix de ces équipements début septembre.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/07/2025 08:48 Mis à jour le 15/07/2025 10:44

Temps de lecture : 1min

Un bac de fournitures scolaires dans une usine de Veauche (Loire), le 17 juin 2025. (SONIA BARCET / LE PROGRES / MAXPPP)

Après une légère baisse en 2024, les prix des fournitures scolaires enregistrent cette année une hausse de 2%, selon une estimation communiquée mardi 15 juillet par l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, qui pointe une flambée attendue début septembre. "Globalement, les prix des fournitures scolaires se maintiennent à un niveau élevé", pointe Noé Bauduin, chargé des études à l'UFC-Que Choisir, après "la forte hausse intervenue en 2023".

À lire aussi

Rentrée scolaire : donner une seconde vie aux vieux cartables, une opération écologique et solidaire

Sur 118 produits analysés par l'association entre début juillet 2024 et début juillet 2025, 41 ont vu leurs prix augmenter de 2% ou plus, 23 ont enregistré une baisse d'au moins 2%, et 54 sont restés stables. Selon l'association, la hausse de 10% en 2023 du prix des fournitures, due à l'envolée des tarifs des matières premières – notamment de la pâte à papier et du pétrole – n'a jamais été complètement effacée alors que le coût de ces matières est "revenu au plus bas".

"Quand les matières premières flambent, les prix sont directement touchés. En revanche, on ne l'observe pas vraiment sur les prix en rayons quand elles baissent", regrette Noé Bauduin. Autre enseignement de l'étude : le moment des achats a un impact significatif sur le budget. Les prix ont tendance à légèrement baisser au cours de l'été, mais connaissent un pic au moment de la rentrée, début septembre. "Le gros conseil, c'est vraiment de ne pas faire ses achats à la rentrée, même si c'est tentant d'attendre les consignes des professeurs", relève Noé Bauduin.