Rafale : l'Inde met encore la pression sur la France
Alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend à New Delhi la semaine prochaine, son homologue indien annonce qu'il attend encore un rapport sur le coût de l'avion de chasse français pour prendre une décision concernant la commande de 126 appareils.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2015/02/18/000_Del6394427_1.jpg)
Deux jours après un premier contrat historique conclu avec l'Egypte, l'Inde a mis un coup de pression à la France dans le difficile dossier de la vente de Rafale, mercredi 18 février. Le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, a déclaré que le gouvernement indien attend d'ici à début mars un rapport sur le coût de l'avion de chasse français avant de prendre une décision concernant l'acquisition de 126 appareils de Dassault. New Delhi est entrée en négociations exclusives avec l'avionneur français en janvier 2012 en vue de conclure ce méga-contrat, mais les négociations n'ont toujours pas abouti.
"Je ne ferai pas de commentaire jusqu'à ce que le Contract Negotiations Committee rende son rapport final, qui est attendu d'ici à la fin du mois ou début mars, a assuré Manohar Parrikar lors d'une conférence de presse au salon Aero India de l'aéronautique et de la défense de Bangalore (sud). "J'ai demandé au CNC d'accélérer l'achèvement de ce rapport pour nous permettre de prendre une décision sur l'acquisition du Rafale." Ce n'est pas la première fois que le ministre de la Défense indien laisse planer une menace sur ce juteux contrat. A la fin décembre 2014, il avait été le premier à évoquer la possibilité d'un échec.
Chez Dassault, on n'est "pas particulièrement inquiet"
Ces déclarations interviennent alors que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vient lundi 23 et mardi 24 février à New Delhi pour évoquer ce contrat. Les négociations achoppent en particulier sur la responsabilité en cas de problèmes sur les 108 avions qui seront fabriqués en Inde sous la direction du groupe public Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). L'Inde réclame, en effet, que Dassault assume cette garantie.
Le patron de l'avionneur français, Eric Trappier, a déclaré lundi aux Echos n'être "pas particulièrement inquiet" pour le contrat indien. De son côté, le ministre indien délégué à la Défense, Rao Inderjit Singh, a indiqué que le gouvernement voulait "un engagement [de la part de Dassault] sur le transfert de technologies à l'Inde et l'assurance qu'il n'y aura pas de compromis sur la qualité et les caractéristiques" de l'avion.
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter