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Plus de la moitié des crédits à la consommation ont servi à boucler les fins de mois en 2023

Les demandes de prêts ont augmenté de 10% mais ont baissé sur le montant emprunté, révèle une étude de Meilleurtaux, consultée par France Inter.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Crédit à la consommation (photo d'illustration). (RICHARD VILLALON / MAXPPP)
Crédit à la consommation (photo d'illustration). (RICHARD VILLALON / MAXPPP)

L'an dernier, plus de la moitié des crédits à la consommation (56%) ont obéi à des besoins urgents de trésorerie, c'est-à-dire à boucler son budget mensuel, révèle mardi 14 mai une étude de Meilleurtaux, consultée par France Inter. Selon le portrait-robot dressé par le courtier en ligne, il s'agit principalement d'emprunteur célibataire.

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Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux et auteure de l'étude, explique que les sommes demandées servent non pas à "acheter une voiture, ni pour financer un bien particulier" mais parce qu'il y a "un besoin de terminer les fins de mois, de payer les factures, peut-être de réparer une chaudière en panne". Il s'agit donc principalement de "demandes qui portent sur une absence de projet" précis, explique-t-elle.

Les demandes de prêts ont continué à progresser de 10% en 2023 par rapport à 2022. Le montant moyen emprunté culmine à 8 000 euros, en légère baisse sur un an (10 000 euros en 2022). Maël Bernier justifie cette baisse, en soutenant qu'elle ne signifie pas que "les Français demandent moins". Cette baisse s'explique en effet par "la vigilance des organismes des prêteurs qui ne veulent pas se retrouver avec des prêts conso qui ne sont pas remboursés".

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