Logement étudiant : le parcours du combattant

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Article rédigé par France 2 - J. Dubois, C. Chabaud, T. Toujas - Édité par l'agence 6Medias
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Alors que la rentrée approche, de nombreux étudiants peinent à trouver un logement, faute de budget mais aussi de disponibilité.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Moins d'une semaine avant sa rentrée en fac de cinéma, Justin Cochet n'a toujours pas trouvé d'appartement. Il a obtenu son vœu Parcoursup fin juillet. Un mois plus tard, il décroche enfin sa première visite. L'étudiant boursier a un budget de 500 euros par mois pour trouver son appartement. Pour lui et sa mère, c'est un casse-tête et beaucoup d'angoisse. "On m'a dit que ça allait être compliqué, c'est effectivement le cas", explique-t-il. "Tout l'été ça a été un peu le sujet de stress. Ne pas savoir où son enfant va dormir au 1er septembre ce n'est pas facile à vivre. On est loin et puis il quitte le nid, donc il y a plusieurs choses à gérer", souligne sa mère.

Se loger à Montpellier en tant qu'étudiant peut s'avérer compliqué. Hanaïs Lizée en a fait l'expérience. La voilà chez elle, prête à emménager après un mois et demi de recherche. "J'ai dû postuler, sans exagérer, à 70 appartements avant d'avoir trois ou quatre visites et de pouvoir me dire : 'Ok, peut-être que je vais avoir la chance d'avoir un de ces appartements-là'", raconte-t-elle. L'étudiante a dû faire des concessions. Son université est à 40 minutes de transport en commun. Elle paie 640 euros par mois pour 34 mètres carrés, sans l'électricité. "Je ne voulais pas dépasser 600 euros. Là, j'ai clairement dépassé, mais parce qu'à un moment, je n'avais plus trop le choix", précise-t-elle.

Une offre très réduite

Chez Immobis, une agence immobilière, les appels et les dépôts de dossiers de location sont quotidiens et très nombreux. Problème, moins de préavis de départ ont été déposés cette année. Il y a très peu d'offres. "Cette année, il y a vraiment une pénurie sur les studios T1, tous les petits logements que recherchent beaucoup de familles, surtout avec des loyers très abordables. On a dû en avoir, pour tout l'été, environ une quinzaine, une vingtaine, ce qui n’est vraiment rien du tout", détaille Morgane Glastigny, responsable du service location chez Immobis. La métropole de Montpellier compte plus de 80 000 étudiants.

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