Trois femmes travaillant dans une association ont été licenciées pour des propos sur Facebook jugés "injurieux"
Elles étaient salariées d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux.SOS-femmes "prétend que les trois salariées ont tenu sur des murs Facebook, donc privés, dont l'accès est limité aux amis, des propos injurieux, diffamatoires et menaçants", a déclaré Me Barateau, leur avocat.
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Elles étaient salariées d'une association de défense de femmes victimes de violences conjugales de Périgueux.
SOS-femmes "prétend que les trois salariées ont tenu sur des murs Facebook, donc privés, dont l'accès est limité aux amis, des propos injurieux, diffamatoires et menaçants", a déclaré Me Barateau, leur avocat.
L'association a "engagé une procédure de licenciement pour faute lourde, un motif exceptionnel", a-t-il ajouté auprès de l'AFP, précisant qu'une quatrième personne, leur chef de service, a été remerciée pour un autre motif.
"On a eu le tort de dénoncer haut et fort les déviances de la direction", a déclaré à l'AFP une des salariées licenciées, parlant d'"insultes" et de "gros dysfonctionnements dans la prise en charge des femmes".
Ces trois mères célibataires, âgées de 36 à 42 ans, disent ensuite avoir vu leurs conditions de travail se dégrader, parlant de pressions jusqu'à leur mise à pied le 6 juillet pour une conversation à trois sur Facebook, a rapporté cette éducatrice d'internat, employée de SOS-Femmes depuis 1999 après en avoir été bénévole.
"Interception illicite et bidouillage des propos"
"On est en présence d'interception illicite et à l'évidence d'un bidouillage des propos qui ont été tenus", a ajouté Me Barateau.
"A ce jour, l'employeur n'a pas dit comment il avait eu accès à ces informations", a poursuivi l'avocat périgourdin. En conséquence, les trois femmes ont porté plainte pour "interception illicite de communications", a-t-il ajouté, estimant que "la preuve illicite" n'est pas recevable devant un tribunal, pas davantage que "l'immixtion dans la vie privée".
Les salariées licenciées, qui avaient été convoquées au commissariat pour une plainte de l'employeur pour "menaces de mort et incitation à la haine", contestent en outre la "retranscription" des propos tenus sur Facebook, même si elles admettent avoir parlé des problèmes dans l'association, a ajouté l'avocat.
Sollicitée par l'AFP, l'avocate de l'employeur Me Marie-Claude Plisson, n'a pas souhaité s'exprimer.
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