La RAI dans le viseur de Silvio Berlusconi
Le gouvernement menace de faire supprimer un programme de la RAI, la télévision publique
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Le gouvernement menace de faire supprimer un programme de la RAI, la télévision publiqueLe gouvernement menace de faire supprimer un programme de la RAI, la télévision publique
La vie affective trépidante du président du Conseil n'en finit pas d'agiter les esprits de l'autre côté des Alpes. Dernier épisode en date, la présence dans une émission de la RAI d'une call girl qui aurait passé une nuit avec Silvio Berlusconi.
Le ministre en charge de la Communication Claudio Scajola, a demandé l'ouverture d'une enquête interne.
"La liberté de la presse n'est pas la liberté d'insulter" le président du Conseil, a déclaré le ministre. "La Rai, ses dirigeants et ses journalistes ont le devoir de réaliser des émissions objectives et impartiales", a-t-il ajouté, pour qui cette émission fait partie d'une "campagne médiatique basée sur l'infamie et les cochonneries".
"Pourquoi les contribuables (...) doivent se faire complices de ce journalisme irrespectueux", se demande Daniela Santanchè, ancienne candidate d'un parti d'extrême-droite aux dernières législatives, dans une interview à Il Giornale, qui, à l'instar de la femme politique, appelle à ne plus payer la redevance.
Intitulée "Annozero" et animée par le journaliste Michele Santoro - écarté en 2002 de la télévision publique, dont il aurait fait un "usage criminel" selon Silvio Berlusconi-, le talk show fait la part belle au débat politique, avec des attaques violentes contre les hommes et les appareils, notamment de droite, et une liberté de ton qui a fait son succès. Diffusée jeudi, l'émission de rentrée aurait selon la presse suscité une rage folle du Cavaliere, battant son propre record avec près de 5.600.000 téléspectateurs, soit près de 23% de part de marché.
"Ces émissions peuvent ne pas plaire mais il est important qu'elles existent. Ce pluralisme de programmes représente la différence fondamentale entre la télévision publique et la télévision d'Etat", a rappelé le président de la Rai Paolo Garimberti.
"Un projet de normalisation est en marche. Une personne qui contrôle 90% de l'information télévisée s'attaque aux 10% qui échappent à son empire", a commenté l'ancien ministre de la Communication Paolo Gentiloni, en référence aux chaînes de Mediaset, groupe de la famille Berlusconi, et au contrôle exercé de fait par le chef du gouvernement sur la télévision publique.
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