En 2016, les "cars Macron" ont créé 900 000 voyages supplémentaires
Quelque 17% des passagers n'auraient pas voyagé si ce mode de transport, libéralisé en 2015, n'avait pas existé. Selon l'enquête du régulateur du rail et de la route, le secteur ne représente encore que 3,8% des trajets supérieurs à 100 kilomètres.
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Les "cars Macron" ont entraîné 900 000 voyages supplémentaires en 2016, selon une enquête du régulateur du rail et de la route, l'Arafer, parue vendredi 6 janvier. En effet, 17% des passagers n'auraient pas voyagé si ce mode de transport, libéralisé en 2015, n'avait pas existé. A titre de comparaison, "le taux d'induction de nouveau trafic était de 10%" après la libéralisation du marché en Allemagne, précise l'Arafer.
>> Montagne : qui gagnera la bataille des cars ?
Concurrence accrue pour les TGV et les voitures
Sur les trajets depuis et vers Paris. Ces cars concurrencent surtout le train, notamment le TGV, plus onéreux. Ainsi, quelque 37% des passagers des "cars Macron" se sont détournés de la SNCF, dont 24% du TGV.
Sur les liaisons transversales. Ces cars concurrencent davantage la voiture. Quelque "25% des voyageurs interrogés auraient choisi le covoiturage et 19% auraient pris leur voiture personnelle" en l'absence de car. Au total, donc, "44% des passagers interrogés se sont détournés du mode automobile, y compris du covoiturage".
Un secteur encore naissant
Au total, 5,2 millions de clients ont emprunté l'un de ces "cars Macron" entre octobre 2015 et octobre 2016. Il s'agit d'une "clientèle aux revenus modestes, jeune, dont 19% d'étudiants", précise l'Arafer, qui note la faible présence des retraités, "18%, contre 32% de la population française". Enfin, la part du secteur des cars reste modeste. Seuls 3,8% des trajets supérieurs à 100 kilomètres ont été réalisés en autocar en 2016, contre 2,4% en 2015.
Trop faible rentabilité, trop peu de contrats… Cette année, la compagnie Megabus a subi une déroute, qui s'est conclue par un plan social. La CGT avait alors dénoncé l'échec de la loi Macron de libéralisation du secteur, synonyme de "baisse des prix et de conditions de travail déplorables". Certains experts, eux, estiment que ces heurts économiques correspondent à une étape classique de "maturation du marché".
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