La flambée du prix du beurre gonfle le coût des galettes des rois
Selon l'établissement public FranceAgriMer, le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a augmenté d'environ 40% sur un an. Mais cette hausse ne devrait pas trop pénaliser les consommateurs, selon les professionnels du secteur.
La forte hausse du prix du beurre va alourdir le coût de production des quelque 60 millions de galettes des rois vendues chaque début d'année, à l'occasion de l'Épiphanie, qui aura lieu lundi 6 janvier. "Le beurre, qui représente la moitié du poids d'une galette à la frangipane, est passé cette année de 5 500 à plus de 8 000 euros la tonne. S'y ajoutent les hausses de salaires et de l'énergie. Le coût de fabrication va donc augmenter, mais les boulangers vont souvent rogner sur leur marge", a estimé Paul Boivin, directeur général de la FEB (Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie).
Selon l'établissement public FranceAgriMer, le prix du beurre pasteurisé vendu à Rungis a augmenté d'environ 40% sur un an. "Les galettes, vendues sur sept à huit semaines, représentent environ 15% du chiffre d'affaires annuel des boulangeries et des rayons boulangeries des grandes surfaces : c'est donc un vrai manque à gagner", a ajouté le directeur général de la fédération, qui rassemble les grands industriels et chaînes de boulangeries.
Le prix des œufs grimpe également
"Une galette est vendue en moyenne 4 à 12 euros en grande surface et 17 à 30 euros chez un artisan boulanger. Mais comme l'achat reste ponctuel, le consommateur ne se rend pas forcément compte des augmentations, si elles ont lieu", reconnaît-il. "Le beurre représente un quart de la crème d'amande et près de la moitié dans le feuilletage. En deux ans, la part des matières premières est passée de 23% du chiffre d'affaires des boulangers à 26-28%", note-t-il.
Outre le beurre, d'autres ingrédients clés des galettes ont également vu leur cours grimper, renchérit Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie française, comme les œufs, affectés par la grippe aviaire. Leur prix est remonté à 14 euros les 100 œufs en décembre, contre 10 euros cet été, selon FranceAgriMer.
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