Inflation en France : les prix à la consommation ont augmenté de 0,9% sur un an en juin, selon l'Insee

L'inflation, en très légère hausse sur un an par rapport au mois de mai (+0,7%), a néanmoins fortement ralenti par rapport au choc inflationniste de 2022-2023, où la hausse des prix avait atteint plus de 5%.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 27/06/2025 09:04 Mis à jour le 27/06/2025 09:15

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Le rayon frais d'un supermarché à Paris, le 25 juin 2025. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,9% en juin sur un an, une légère accélération par rapport à mai en glissement annuel (0,7%), a annoncé vendredi 27 juin l'Insee dans son estimation mensuelle provisoire. "Cette hausse de l'inflation s'expliquerait par l'accélération des prix des services, notamment ceux de l'hébergement, de la santé et des transports, ainsi que par une baisse plus faible des prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, par la très légère accélération de ceux de l'alimentation", détaille l'Institut national de la statistique dans un communiqué.

Sur un mois, l'inflation a atteint 0,3% en juin, après un repli des prix de 0,1% en mai, tirée par les prix des services, et un rebond des prix des produits pétroliers. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet la comparaison entre pays européens, est en hausse de 0,8% en juin en glissement annuel, après +0,6 % en mai. L'inflation a néanmoins fortement ralenti par rapport au choc inflationniste de 2022-2023, où la hausse des prix avait atteint 5,2% en 2022 et 4,9% en 2023.

Un ralentissement des prix qui a favorisé une baisse des taux

Le ralentissement très net des prix, en France et dans l'ensemble de la zone euro, a permis à la Banque centrale européenne (BCE) de baisser en juin ses taux d'intérêt pour la huitième fois d'affilée en un an, faisant passer le taux de dépôt à 2%. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé mardi, dans un entretien au Financial Times, que l'évolution des prix du pétrole liée à la situation au Moyen-Orient pourrait conduire la BCE à relever ou abaisser ses taux dans les mois à venir.

Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont de leur côté ralenti sur un mois en mai, à +0,2% après +0,5% en avril. La consommation d'énergie a rebondi de 2,2%, mais la croissance de la consommation alimentaire et celle de la consommation de biens fabriqués se sont un peu repliées, respectivement de 0,4% et de 0,3%, selon l'Insee.