Seine-Maritime : la papeterie Chapelle Darblay pourrait être sauvée avec l'entrée de l'État au capital

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - E. Tixier, JM.Lequertier, P. Ngankam. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Fermée depuis 2019, la papeterie Chapelle Darblay, en Seine-Maritime, pourrait bien reprendre du service avec l'entrée de l'État au capital du projet de reprise à hauteur de 27 millions d'euros, ainsi que des investisseurs privés. Les salariés ont bon espoir.

Sur le site de Chapelle Darblay, à Grand-Couronne (Seine-Maritime), le temps semble figé. La papeterie est à l'arrêt depuis 2019 et cela fait six ans que Julien Senecal et Cyril Briffault se battent pour relancer l'activité. "On a maintenu le site et on le garde sous surveillance. On vérifie qu'il n'y ait pas de fuites, pas de dégradations", explique Cyril Briffault, délégué syndical CGT Chapelle Darblay.

Un prêt de la banque pour relancer la production

Un site immense de 33 hectares, où les machines semblent prêtes à repartir. Quelque 230 salariés travaillaient sur place avant leur licenciement. Mais une lueur d'espoir semble poindre : l'entrée de l'État au capital, à hauteur de 27 millions d'euros aux côtés d'investisseurs privés. Une première étape encourageante : "Ce sera du papier pour onduler, donc plus du carton, mais c'est un peu les mêmes procédés", explique Julien Senecal, qui précise que le même personnel pourra "travailler sur cette machine, avec un peu de formation".

Mais il faudra que les banques accordent un prêt complémentaire aux investisseurs de 160 millions d'euros pour relancer la production de papier dans l'usine d'ici trois ans.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.