Contrefaçons : les entreprises peuvent-elles empêcher les "dupes" ?

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Article rédigé par France 2 - S.Soubane, J.Debraux, S.Guibout, E.Maizy, R.Laurentin - Édité par l'agence 6médias
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La contrefaçon prolifère : un rapport de l’Union française des fabricants alerte sur un marché qui finance le crime organisé. Les objets contrefaits ne sont plus forcément des copies conformes de produits de marque. Ils s’en inspirent sans reprendre les logos. On les appelle des "dupes", ou des clones, et ils ne sont pas illégaux.

Ils ont la même forme, la même couleur que des sacs de grande marque. Sur les réseaux, on trouve des contenus qui montrent à gauche l’original, à droite la copie, vendue beaucoup moins chère. Mais ne les appelez pas contrefaçon. Désormais, on dit "dupe", dérivé de l’anglais "duplicate". Contrairement à une contrefaçon classique, ici le logo de la marque copiée n’apparaît pas. Sur Internet, de nombreux influenceurs font la promotion de dupes, notamment sur les cosmétiques. Les parfums aussi sont imités.

Atteinte à la propriété intellectuelle

40 % des Français auraient déjà acheté une imitation. Devant un centre commercial, la plupart des jeunes consommateurs sont tentés. "Je me dis, au final, un t-shirt c’est un t-shirt. Un pantalon, c’est un pantalon. S’il y a le logo en moins mais que c’est ce que je voulais, ça ne me dérange pas", commente un client. Mais les entreprises peuvent-elles faire interdire ces copies ? Elles doivent prouver, produit par produit, l’atteinte à leur propriété intellectuelle.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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